Le secteur des transports représente 22,5% de toutes les émissions de gaz à effet de serre belges, rappelle Greenpeace. “Au vu de l’urgence climatique, il faut entreprendre des changements systémiques d’une ampleur jamais connue dans les dix prochaines années pour éviter d’atteindre le point de non-retour. Le transport est l’un des secteurs-clés”, insiste l’organisation.
Plusieurs pays ont déjà annoncé la fin très prochaine de la vente des voitures thermiques: en 2025 en Norvège, en 2030 en Suède, au Danemark, aux Pays-Bas, en Irlande et en Slovénie, et en 2040 en France (2030 à Paris), en Angleterre et en Espagne.
De nombreuses villes ont de plus mis en place des mesures comme des zones de basses émissions, des zones interdites aux voitures et des péages urbains.
En Belgique, deux zones de basses émissions existent à Anvers et Bruxelles, trois autres vont bientôt voir le jour et quelques piétonniers sont créés. Mais il faudrait aller beaucoup plus loin, estime Greenpeace.
“L’enjeu n’est pas de bannir les véhicules thermiques pour simplement les remplacer par des électriques. Des politiques restrictives en matière de circulation motorisée ou de types de voiture doivent toujours être accompagnées de mesures fortes pour renforcer la mobilité active et les transports en commun afin d’être crédibles et socialement plus juste”, souligne cependant l’ONG.
“Des villes comme Gand ou Utrecht n’ont respectivement pas (encore) de zone de basse émission ou une version peu ambitieuse, mais ces villes ont adopté d’autres types de mesures contre la pollution de l’air et contre le réchauffement climatique, comme un plan de circulation à Gand ou des politiques cyclistes très ambitieuses à Utrecht”, illustre Greenpeace
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