Précédemment, deux scénarios étaient envisagés, pour une entrée en vigueur à attendre au plus tôt en 2024-2025, selon le ministre flamand de la Mobilité Ben Weyts, qui laisse au prochain gouvernement régional le soin de prendre les décisions formelles. Dans un scénario, on introduit une taxe au kilomètre sur toutes les voitures pour la circulation dans des zones précises. Dans l’autre, la taxe vaut pour l’intégralité du réseau routier flamand, ce qui n’empêche pas d’en faire une taxe “intelligente” avec une variation des montants en fonction de l’endroit et de l’heure. Les consultants qui étudient cependant la chose depuis des mois se seraient jusqu’à maintenant uniquement concentrés sur ce dernier scénario, estimant qu’il est le seul potentiellement efficace pour combattre les encombrements.
L’étude doit être bouclée en avril, de quoi transmettre un dossier complet au prochain gouvernement régional, rappelle De Tijd.
L’organisation de mobilité Touring, contactée mercredi, dit ne pas être formellement opposée au projet d’une taxe au kilomètre concernant tout le réseau routier flamand, mais insiste sur la nécessité d’imaginer en parallèle des “mesures sociales d’accompagnement”, particulièrement pour ceux qui habitent loin de leur lieu de travail et n’ont pas d’alternative valable à la voiture: “par exemple davantage de parkings de covoiturage, des négociations pour davantage de télétravail, le développement des transports publics hors des villes, l’installation d’autoroutes pour vélos”, selon le porte-parole Danny Smagghe.
Par ailleurs, “ce serait assez ridicule que l’on ait partout en Flandre une taxe au kilomètre, mais pas sur toutes les routes dans les autres régions”, observe-t-il.
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