Tous les gouvernements souhaitent pouvoir promouvoir la mobilité douce dans, mais aussi autour des villes. Dans ce cadre, le vélo a clairement un rôle central à joue, car il est capable de rendre bien des services à la place de la voiture.
Cela dit, avec l’augmentation du nombre de vélos en circulation, il est aussi nécessaire de développer les infrastructures.
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Les pistes cyclables figurent bien entendu en bonne place dans les investissements à consentir, mais leur coût est aussi particulièrement élevé. De ce fait, de nombreuses voix s’élèvent de plus en plus afin que les utilisateurs de ces infrastructures contribuent aussi à leur constructeur et à leur entretien. De ce fait, une nouvelle taxe sur les vélos pourrait bientôt être levée.
Déjà une taxe « vélos » au 19e siècle
La taxation des bicyclettes ne serait pas une nouveauté au sens strict. En effet, certains lecteurs se souviennent probablement de la « plaque vélo » qui a été obligatoire jusqu’en 1990 et qui prouvait que la taxe sur les vélos avait bien été payée. En fait, cette plaque constituait l’héritage d’une longue tradition débutée en 1893.
Si elle fût annulée il y a une trentaine d’années, c’est tout simplement parce que les coûts administratifs étaient devenus bien supérieurs aux recettes. Si vous disposez encore d’un vieux vélo muni d’une plaque, sachez que celles-ci sont très recherchées par les collectionneurs. Autant le savoir !
Bien entendu, tout le monde n’est pas favorable au retour d’une taxe sur les vélos, car il est évident qu’elle pourrait constituer un frein à leur déploiement alors qu’il faut justement l’encourager. En outre, il est probablement exact de dire que de nombreux citoyens en ont assez de toutes les taxes qu’ils doivent déjà payer. Une levée supplémentaire serait donc impopulaire.
La ministre bruxelloise de la Mobilité, Elke Van den Brandt (Groen), est également contre l’instauration de cette taxe. « Nous devons avant tout encourager les gens à se déplacer à pied ou à vélo dans la ville ; une taxe supplémentaire aurait l’effet inverse » a-t-elle expliqué. En outre, Elke Van den Brandt considère que les investissements nécessaires aux infrastructures ne constituent pas non plus un argument en faveur d’une potentielle nouvelle taxe, car « la construction de pistes cyclables reste beaucoup moins chère que celle des routes ordinaires pour les automobilistes ». Et d’ajouter : « en 2021, nous avons eu besoin de 7 millions d’euros sur la totalité du budget régional destiné à la mobilité pour de construire 40 km de pistes cyclables ».
Certains vélos électriques déjà taxés
Cela dit, l’idée d’une taxe sur les vélos n’est pas totalement écartée pour autant. Rappelons que, depuis 2016, les vélos électriques dont la vitesse peut atteindre 45 km/h doivent être immatriculés, ce qui coûte 45 euros. Cela dit, on sait comment cela fonctionne en général et si le nombre de cyclistes continue d’augmenter et atteint une masse critique, ces deux roues pourraient bien devenir une nouvelle vache à lait pour un gouvernement en manque d’argent.
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