Sur le site des grottes de Han, la navette autonome a transporté plus d’un millier de personnes en un mois, et aucun accident n’est à déplorer. Le véhicule roule en moyenne à 12 km/h, et il a été constaté qu’une pluie battante n’empêche pas les capteurs de se montrer efficaces.
Comme pour le minibus mis en fonction jeudi matin et pour deux mois sur le site du champ de bataille de Waterloo , un opérateur doit se trouver en permanence dans le véhicule qui fonctionne à Han-sur-Lesse. Six opérateurs ont été formés par Keolis. A Han, le véhicule circule sur un parcours de 500 mètres où il croise d’autres usagers, notamment des piétons, sans qu’il y ait eu d’accident en un mois.
“Il s’arrête parfois devant un sac en plastique qui vole. Il y a des chats qui passent parfois devant, voire qui s’installent sur la route, et je vous assure qu’ils sont tous en bonne santé. Par contre, les voitures mal garées constituent un problème: il faut que l’opérateur reprenne les commandes pour les contourner. Un travail est en cours pour que le véhicule les évite tout seul”, a précisé jeudi Jean-
François Gaillet, le directeur Innovation et Technologie de l’Institut Vias.
Le parcours de Braine-l’Alleud, entre la butte du Lion et la ferme d’Hougoumont, est plus long (2,4km) et plus technique. Il passe aussi sous des arbres où le guidage par GPS n’est pas possible, et ce sont les capteurs Lidar qui prennent le relais. L’automne permettra également de tester l’influence des feuilles mortes sur les capteurs du véhicule autonome.
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