Des taux d’ébriété incroyables : un accident sur dix provoqué par l’alcool en Belgique

L’alcool continue manifestement à être un fléau sur les routes belges. Selon les derniers chiffres, un accident sur dix est dû à l’alcool. Mais ce n’est, selon les autorités, que la partie émergée de l’iceberg.

Publié le 21 juillet 2024
Temps de lecture : 3 min

Partagez

Des taux d’ébriété incroyables : un accident sur dix provoqué par l’alcool en Belgique

L’alcool continue de faire des ravages en Belgique. Pas uniquement dans les familles ou les hôpitaux, mais aussi sur nos routes. En effet, selon les derniers chiffres communiqués par VIAS, dans un accident sur dix, au moins un des conducteurs a consommé trop d’alcool.

L’alcool continue donc d’être un fléau sur les routes belges, et ce malgré les nombreuses campagnes de sensibilisation ainsi que le resserrement des contrôles. Selon VIAS, l’alcool figure dans le « top 3 » des causes principales d’accident, avec la vitesse excessive et la distraction causée par le téléphone au volant.

Des taux d’alcool parfois incroyables

Si on détaille les chiffres, il apparaît que huit conducteurs sur dix présentaient une alcoolémie supérieure à 1 g/l au moment de l’accident tandis que plus d’un sur deux dépassait même 1,5 g/l, des statistiques qui sont fondées sur une analyse des accidents qui s’étale de 2019 à 2023. Pour Kishan Vandael Schreurs, le porte-parole néerlandophone de l’Institut, ce taux correspond à la consommation d’une dizaine de boissons alcoolisées en moins de 3 heures. On imagine aisément que c’est la consommation d’alcools forts qui engendre ces taux élevés sur un court laps de temps.

22102112

Publicité – continuez à lire ci-dessous

Il faut souligner les taux parfois hallucinants relevés par les policiers lors d’accidents. Ainsi, en Wallonie, le record est détenu par un conducteur namurois avec 4,05g/l d’alcool dans le sang. Et chaque région possède son propre record : 4,24 g/l à Bruxelles et 4,58 g/l pour un conducteur en Flandre, dans la région d’Anvers. Manifestement, certains conducteurs n’ont pas conscience de leur état. Il faut savoir que le pire taux enregistré au cours de ces 10 dernières années était de 5,18 g/l dans le Brabant flamand. Or, les risques sont énormes, car à partir de 3 g/l, on risque le coma éthylique et même la mort à partir de 4 g/l !

La partie émergée de l’iceberg

Bien entendu, on pourrait considérer qu’un accident sur dix, ça ne représente que 10% de conducteurs alcoolisés sur les routes. Mais c’est une vision tronquée. Car cette proportion n’est que la partie émergée de l’iceberg selon VIAS. En toute logique, nombreux sont les conducteurs qui parviennent à passer entre les mailles du filet.

Cela dit, on note malgré tout une baisse des accidents avec conducteur alcoolisé au cours des dix dernières années. Elle atteint les -10%. Pas extraordinaire, mais c’est déjà un progrès.

VIAS souhaite que des mesures fortes de répression soient prises à l’encontre des conducteurs. Comme l’installation d’un éthylotest pour démarrer le véhicule ou alors la déchéance du droit de conduire de longue durée, soit pendant plusieurs années. À méditer, car, chaque année, ce sont des vies perdues. Et aussi des maladies qui se déclarent en raison de cette consommation parfois excessive.

À la recherche d'une voiture ? Cherchez, trouvez et achetez le meilleur modèle sur Gocar.be

Par David Leclercq Rédacteur automobile

Partagez

Gocar marketplace
47.064 véhicules neufs et d’occasions près de chez vous !
Hybride, électrique ou thermique ? Neuve ou d'occasion ? Spécialiste dans la recherche de véhicules neufs, d’occasions et sur toute l’actualité automobile.

Sur le même sujet

Gocar newsletters
Gocar est la référence. Que ce soit sur les dernières actualités auto ou les sujets brûlants de mobilité !
Abonnez-vous à notre newsletter Gocar pour rester au top de l’information et connaître tous les bons plans !
Votre inscription a bien été enregistrée.