La vitesse en voiture est devenue le centre de tous les contrôles. Si les radars se multiplient partout sur le territoire, les autorités possèdent aussi d’autres moyens de pression, comme les zones 30 km/h généralisées. C’est déjà le cas à Bruxelles ainsi que dans d’autres villes du royaume. Globalement, celles-ci semblent plutôt bien respectées. Et c’est nécessaire, car au sein des zones 30 (qui sont considérées comme des endroits plus critiques pour les accidents), les amendes en cas de dépassent de la vitesse sont plus élevées que pour les autres routes. Dépasser la vitesse de 1 km/h est déjà passible d’une amende de 63 euros.
D’un autre côté, les zones 30 arrangent aussi les autorités, car elles permettent de faire cohabiter voitures, piétons et cyclistes sans que des aménagements spécifiques et coûteux soient nécessaires.
Colère chez les automobilistes
De plus en plus d’automobilistes se plaignent des zones 30 comme le rapporte La Libre, car la vitesse est forcément plus difficile à respecter, surtout lorsque le tronçon considéré s’étend sur plusieurs kilomètres. De ce fait, nos confrères se sont renseignés sur les recettes engrangées par les autorités, spécifiquement pour les PV dressés dans les zones 30. Et la conclusion à tirer n’est pas très compliquée : les zones 30 rapportent des millions.
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Les chiffres ne sont pas faciles à trouver, car la police ne distingue pas ce qui revient aux localités et à l’État fédéral. Au total, 6,15 millions d’amendes ont été dressées en 2022 alors qu’en 2019, il n’y en avait eu « que » 4,43 millions. Certes, le nombre de contrôles a nettement augmenté en l’espace de trois ans, mais ce qu’on constate lorsqu’on se penche sur le cas bruxellois (le plus flagrant), c’est que sur les 400.000 amendes envoyées, une bonne part concerne la zone 30 généralisée.
17 millions d’euros à Bruxelles
Il y a eu plus de 222.400 PV dressés pour les zones 30 – soit plus de la moitié du total, dont 153.000 pour des excès de vitesse compris entre 11 à 20 km/h et 46.000 pour des dépassements allant de 1 à 10 km/h. En moyenne, ce type de PV en zone 30 coûte 76 euros au contrevenant, ce qui signifie que les autorités ont récolté près de 17 millions d’euros rien qu’à Bruxelles et, si on étend le périmètre de recherche, 46 millions d’euros au niveau national.
Selon La Libre, l’État ne se cache pas de cette nouvelle traque des contrevenants au sein des zones 30. La preuve avec la multiplication des contrôles, mais aussi des investissements dans les moyens de contrôle ces derniers mois. Et on sait que cela va continuer. Certes, les autorités abandonnent certains projets d’acquisition de nouveau matériel comme les caméras ANPR pour détecter l’usage du téléphone au volant. Mais ceux-là seront remplacés par d’autres outils, il n’y a pas à en douter.
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