1. Un an avant Benz
C’est en 1884 que le comte Jules-Albert De Dion effectue ses premiers kilomètres au volant de La Marquise, un véhicule automoteur doté de quatre roues, quatre places et pouvant être conduite par un seul homme. Soit un an avant que Carl Benz ne réalise ses premiers tours de roues au volant de la Patent-Motorwagen. Mais…
2. Première voiture ou pas ?
Toutefois, certains considèrent toujours la Benz comme la première « vraie » voiture, car dotée d’un moteur à explosion, contrairement à La Marquise qui utilisait un moteur bicylindre… à vapeur. Une sorte de version « compacte » du système utilisé par le Fardier de Cugnot depuis le 18ème siècle.
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3. Mise au point par un fabricant de jouets
Si La Marquise porte bien la paternité de De Dion, le comte n’en a toutefois été que le commanditaire. Conquis par une reproduction miniature fonctionnelle d’une locomotive à vapeur produite par les fabricants de jouets Charles-Armand Trépardoux et Georges Bouton, le comte De Dion leur confia la mise au point d’un système de chaudière pour véhicules légers. D’où son nom complet « De Dion, Bouton & Trépardoux »
4. Trente minutes de préchauffage
Il ne fallait pas être trop pressé de partir avec La Marquise : il fallait d’abord faire chauffer la chaudière à sa température optimale durant une demi-heure, voire plus, avant de pouvoir prendre la route ! Le feu pouvait être alimenté avec à peu près tout ce qui tombait sous la main : bois, charbon, papier…
5. Première “course” automobile
En 1887, De Dion parcourt les 30 kilomètres entre le Pont de Neuilly à Paris et la Porte de Versailles à une vitesse moyenne de 26 km/h ! Cet événement est parfois considéré comme le premier exploit en sport automobile.
6. Une affaire florissante
Rapidement, La Marquise fait des émules, et toute la haute société veut être vue au volant de cet engin révolutionnaire. Dès 1886, De Dion-Bouton fabrique une trentaine de véhicules par an, lui permettant de prospérer jusqu’aux prémices de la première guerre mondiale.
7. Toujours fonctionnelle aujourd’hui
Débarrassée de ses parties en cuivre durant la première guerre mondiale, réquisitionnée pour les besoins de l’armée, La Marquise restera à l’abri dans le garage de la famille Doriol qui l’a acquise en 1906. Elle sera vendue en 1987 à un passionné britannique, Tim Moore, qui la rénovera entièrement en faisant reproduire les pièces manquantes pour lui permettre de rouler à nouveau plus de 100 ans après sa création !
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