Stanley Harold Arnolt, surnommé « Wacky », était un homme de goût en matière de voitures. Cet industriel prospère les aimait avec des carrosseries spéciales, si bien qu’il en a fait une activité à part entière après la guerre. On retiendra ses Arnolt-MG et Arnolt-Bristol qui ont la particularité d’avoir des carrosseries italiennes.
Petite série
Au début des années 50, Wacky Arnolt s’est penché sur le cas de l’Aston Martin DB2/4. Il a confié le design de la carrosserie à Bertone, et plus précisément au jeune designer Franco Scaglione. Ce dernier a alors conçu un Roadster d’une grande finesse appelé en toute logique Arnolt-Aston. Pour une raison inconnue, Aston Martin a rapidement mis son véto et la production a été arrêté après seulement 7 exemplaires produits (dont un coupé). Pour l’anecdote, seules trois d’entre elles sont officiellement considérées comme des Arnolt-Aston.
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Unique
Parmi ceux-ci, il y en a un qui est unique : la propre voiture de Wacky Arnolt, baptisée « Indiana ». Celle-ci se distingue par le fait qu’il s’agit d’un cabriolet disposant d’un pare-brise, un « détail » intéressant pour rouler tous les jours. En 1953, cette voiture a été exposée aux Salons de New-York et de Chicago où elle a remporté un grand succès d’estime. Le châssis LML/762 a changé de mains dans les années 70 et a été exposée depuis dans de nombreux événements prestigieux. Restaurée à l’état neuf, elle est prête à prendre la route. Elle sera proposée aux enchères par Gooding & Co à Londres, le 1er septembre prochain. Elle est estimée entre 1,39 et 2,08 millions d’euros.
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