Si l’on en croit Robin Kowalski, professeur à l’université de Clemson en Caroline du Sud, il est bon pour le bien-être émotionnel de partager son opinion sans fard sur les autres conducteurs et sur sa propre voiture, mais uniquement avec soi-même ou avec son ou ses passagers et non avec l’objet de sa frustration. Ceux qui ne le font pas à temps “risquent de se retrouver dans une spirale négative”, comme le dit joliment le site web de Top Gear NL.
Une mise en garde : il ne doit pas y avoir d’agressivité excessive, et certainement pas de provocation ou de violence physique, car cela serait trop incendiaire. “Se plaindre est une des solutions”, explique la psychothérapeute Tina Gilbertson.
De quoi les gens se plaignent-ils ?
Il y a environ trois ans, Hyundai a mené une enquête à grande échelle auprès des automobilistes britanniques. Parmi les personnes interrogées, pas moins de 90% ont admis avoir juré au volant. En moyenne, une fois tous les 4 kilomètres, ce qui est assez fréquent. 61% ont déclaré qu’ils se retenaient davantage lorsqu’il y avait des enfants dans la voiture.
Les plaintes les plus courantes sont (dans cet ordre) : les gens qui prennent des raccourcis, qui changent de file sans regarder, qui envoient des SMS, les piétons inattentifs, les conducteurs qui laissent leurs feux de route allumés, les conducteurs qui roulent trop lentement, les personnes qui utilisent deux places pour se garer, les conducteurs qui ne disent pas “merci”, les conducteurs de la voie centrale, les tracteurs, les klaxons, les cyclistes qui brûlent un feu rouge, les camions qui dépassent lentement, les radars, les embouteillages, les cyclistes qui ne peuvent pas être dépassés, les retards, les embouteillages, les dépassements du mauvais côté… La liste est longue.
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En Belgique
Touring a également mené en 2018 des recherches sur les plaintes des automobilistes. Les Belges détestent les conducteurs qui n’utilisent pas leurs clignotants, qui conduisent de manière agressive ou imprudente, qui roulent inutilement sur la voie du milieu, qui n’adaptent pas leur vitesse, qui collent aux voitures, qui bloquent les intersections, qui coupent le passage, qui se garent en double file et qui brûlent les feux rouges. Les contrôles d’alcoolémie aux heures de pointe sont une autre source de frustration.
Aux Pays-Bas
Une autre enquête, menée un an plus tard par Allianz Direct aux Pays-Bas, montre que ceux qui collent au pare-chocs sont les plus irritants, suivis par les utilisateurs de smartphones, les conducteurs qui roulent à gauche, les personnes qui jettent des déchets hors de leur voiture, les conducteurs lents, les conducteurs rapides, les conducteurs qui doublent par la droite et les embouteillages. Il existe également des différences entre les hommes et les femmes. Les hommes détestent les abonnés à la bande de gauche, les femmes, elles, n’aiment pas les conducteurs qui roulent trop vite.
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