Sauver les joyaux nationaux
L’Union européenne a des plans drastiques visant à réduire les émissions de CO2. Et l’automobile est visée en première ligne : les voitures seront parmi les premières touchées par les mesures. En 2030, elles devront émettre 55 % de CO2 en moins qu’aujourd’hui. Et en 2035, elles ne pourront théoriquement plus émettre de gaz carbonique du tout. Concrètement, les nouvelles voitures devront donc être électriques… Voilà qui annonce la fin du moteur thermique. Mais en Italie, la fronde s’organise pour sauver les joyaux nationaux.
Pas si vite !
Le ministre italien de la transition écologique, Roberto Cingolani, est globalement d’accord avec les objectifs européens. Mais il voudrait que les choses se fassent en douceur et pas trop vite. Alors, il tire sur la manche des commissaires européens pour obtenir un sursis pour les marques italiennes prestigieuses comme Ferrari et Lamborghini.
Publicité – continuez à lire ci-dessous
Constructeurs de niche ?
Pour une obtenir une prolongation du moteur thermique à bord des Ferrari et Lamborghini, Roberto Cingolani argumente que ces deux marques emblématiques sont de petits constructeurs de niche qui produisent peu de voitures et n’ont pas les moyens de s’adapter aussi vite à l’électrification totale. « Ces voitures nécessitent une technologie et des batteries très particulières pour faire la transition », plaide le ministre transalpin.
Mais actuellement, les instances européennes ne semblent pas très réceptives à l’argument, d’autant que Ferrari et Lamborghini vendent quand même à elles deux environ 15.000 bolides par an. Peut-on encore parler de constructeurs de niche ? Tout cela va se négocier. Mais Ferrari peut compter sur Roberto Cingolani : le ministre actuel fut un temps membre non exécutif du conseil d’administration du constructeur au cheval cabré.
À la recherche d'une voiture ? Cherchez, trouvez et achetez le meilleur modèle sur Gocar.be