Retour en 2015. Une fuite révèle alors que le groupe Volkswagen aurait commis des malversations à grande échelle en trafiquant les émissions de NOx et de CO2 de certains moteurs Diesel de ses marques par le biais d’un logiciel fraudeur. Bien évidemment, la justice s’est saisie de l’affaire et le groupe automobile a été condamné et plusieurs de ses dirigeants qui ont eu connaissance de ce logiciel malveillant ont été poursuivis.
Stadler nie
Rupert Stadler, qui était alors PDG d’Audi, a toutefois nié les faits. Comme d’autres dirigeants, il a été incarcéré temporairement dans le cadre de l’enquête en 2018, mais officiellement inculpé un an plus tard. En 2021 toujours, Stadler soutenait toujours qu’il n’était pas au courant de l’utilisation de ce logiciel de falsification, une ignorance qu’il mettait sur le compte de l’intensité de son travail et des très larges responsabilités qu’il lui incombait. En adoptant cette stratégie, Ruper Stadler, âgé aujourd’hui de 60 ans, espérait sans doute échapper à une condamnation.
Mais Automotive News rapporte aujourd’hui que le tribunal de Munich en charge de l’affaire a décidé de ne pas suivre cette ligne de défense et il considère même que les accusations pour fraude portées à l’encontre de M. Stadler sont fondées.
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Ce dernier risque donc fortement une peine d’emprisonnement qui, ce n’est pas rien, pourrait aller jusqu’à 10 ans. L’ex-PDG d’Audi sera-t-il envoyé derrière les barreaux ? Ce n’est vraiment pas certain, car un accord pourrait sans doute être trouvé si Stadler livrait des aveux complets. Un peu comme dans les affaires qui secouent l’Europe, il pourrait donc échapper à la prison, mais certainement pas à une lourde amende. À suivre.
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