Les Belges les arpentent très souvent, notamment pendant les périodes de vacances : les autoroutes françaises. Bien entendu, celles-ci sont payantes, mais cela n’empêche pas les voyageurs d’y recourir abondamment, malgré les hausses de prix annuelles et dont la prochaine sera manifestement salée.
Cela dit, les barrières à péages vont connaître des évolutions dans les mois qui viennent. Elles vont notamment adopter le principe dit en « flux libre » dans le sens où il n’y aura plus de barrière proprement dite. Ce dispositif existe depuis longtemps dans d’autres pays (USA, Canada, Suède, Norvège, Portugal, Italie, etc.) et il va se généraliser chez nos voisins de l’Hexagone.
L’identification comme règle
Dans ce cas de figure, l’usager pourra donc continuer à rouler à la vitesse autorisée et il ne devra donc plus s’arrêter dans le portique, devant une barrière pour payer ses kilomètres parcourus. C’est évidemment la technologie qui se chargera de reconnaître et d’identifier le véhicule qui sera passé sous le portique.
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Ce qui est vraiment nouveau, c’est que l’automobiliste aura plusieurs moyens à disposition pour régler sa note. Trois solutions sont possibles : celle, classique, du badge de télépéage (à acquérir moyennant une caution), soit celle d’enregistrer sa plaque et ses coordonnées bancaires, soit enfin, celle de payer sur place, lors de chaque passage. Globalement, l’usager disposera de 72 heures pour régler son trajet, faute de quoi une amende de 90 euros lui sera adressée en plus du montant dû du péage. À noter que cette amende pourra même grimper à 375 euros si la note n’est pas réglée endéans les 60 jours.
Tests concluants
Depuis 2019, la France a mené des tests sur ce principe d’autoroute en flux libre, notamment sur l’A4 dans le nord du pays. Après quelques incidents, il apparaît que le dispositif a fait ses preuves et que les usagers se sont rapidement familiarisés avec ce nouveau dispositif.
Les objectifs des sociétés d’autoroutes sont multiples. Parmi les avantages de l’absence de barrière, il faut citer la réduction des bouchons et donc des émissions de CO2, mais aussi l’espace moindre qu’occupent ces portiques « flux libre » par rapport à des barrières à péage classiques. Par exemple, entre Paris et Caen en Normandie, la suppression de cinq barrières à péage devrait permettre de restituer 28 ha. Et il y a mieux encore : ces portiques devraient aussi profiter à l’emploi, car, de l’aveu de Sanef, il faudra doubler les effectifs actuels. Pour une fois, l’automatisation serait donc bénéfique ? Oui, sauf peut-être pour l’utilisateur qui devra assumer le coût des investissements par le biais d’une augmentation (légère promet-on) de la redevance kilométrique… Bonnes vacances !
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