Économie

Toyota : la fraude des moteurs Diesel concerne des véhicules belges

Toyota a annoncé la suspension des livraisons de 10 modèles en raison d’irrégularités dans la certification des moteurs produits par Toyota Industries, une filiale du groupe. Plusieurs modèles vendus chez nous sont concernés.

David Leclercq David Leclercq | Publié le 2 févr. 2024 | Temps de lecture : 5 min

Mauvaise passe pour le géant japonais Toyota. Les responsables de la marque ont annoncé – et avoué – suspendre les livraisons d’au moins 10 des modèles de la gamme pour des raisons d’irrégularités dans le processus d’homologation des moteurs Diesel fournis par Toyota Industries, l’une des filiales du groupe.

Les véhicules concernés sont vendus sur tous les continents : en Asie, au Moyen-Orient et aussi en Europe où les modèles Hilux et Land Cruiser 200 et 300 sont touchés – les autres sont les Fortuner et le LX 500d. Et ça fait beaucoup de véhicules puisque ces 10 modèles totalisent un volume de 36.500 véhicules par mois.

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Quel est le problème ?

Le problème qui se pose concerne trois moteurs Diesel dont la puissance a été mesurée par des appareils différents, mais ne convenant pas à une homologation. En clair, la puissance mesurée et renseignée pour ces véhicules n’est peut-être pas exacte. Toyota assure que ces véhicules ne présentent aucun danger et restent conformes « aux normes de performances ». Il n’empêche, les livraisons sont tout de même interrompues.

« Nous reconnaissons la gravité du fait que les irrégularités de certification répétées chez TICO (Toyota Industries Corporation, NDLR), après celles chez Daihatsu, ont ébranlé les fondements mêmes de l’entreprise en tant que constructeur automobile ». Car, oui, il faut le rappeler, il y a peu, c’est la marque Daihatsu (appartenant à Toyota) qui s’est retrouvée au cœur d’une tempête encore plus grave pour des résultats des crashs-tests douteux et dus à la modification de certaines pièces. À ce jour, 11.000 véhicules Daihatsu seraient d’ailleurs toujours concernés en Belgique. Le groupe a promis de fournir des « explications détaillées » aux autorités japonaises sur ce nouveau scandale et de prendre rapidement des mesures « appropriées ».

Au Japon, pays où le déshonneur est très mal vécu, Toyoda Akio, le président du Conseil d’administration de Toyota, a présenté ses excuses. « Nous sommes profondément désolés d’avoir provoqué ces problèmes et suscité des inquiétudes », a-t-il dit en s’inclinant lors d’une conférence de presse tenue à Nagoya. « Nous avons fait quelque chose qui n’aurait absolument jamais dû arriver », ajoutant que « cela mettra du temps avant de regagner la confiance de tous ». Il a par ailleurs enjoint tout le personnel de Toyota à ne pas oublier les fondamentaux de la marque et du groupe et à y revenir au plus vite.Chez Toyota, on doit espérer secrètement que la tempête passe rapidement, car le constructeur vient de signer une année record avec plus de 11,2 millions de voitures produites.

Reste que ce nouveau scandale pourrait aussi déboucher sur un renforcement des contrôles autour de la production automobile. Et aucun constructeur n’y échapperait, comme ça a été le cas lors du Dieselgate.

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