1. Un sprinter hors pair
La BMW iX est équipée de deux moteurs électriques (qui ne recourent pas à des métaux rares pour des raisons environnementales), un sur chaque essieu, ce qui signifie que le véhicule peut compter sur une transmission intégrale.
La version xDrive50 pousse le curseur de la puissance à 258 ch et 365 Nm pour les roues avant et à 313 ch et 400 Nm pour les roues arrière, soit une puissance combinée de 385 ch et un couple de 765 Nm. De quoi assurer un 0-100 km/h en seulement 4,6 secondes. Un chrono qui laisse pantois, compte tenu de la masse annonce de… 2,6 tonnes !
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La version xDrive40 du iX dispose du même moteur électrique à l’avant (258 ch), mais à l’arrière, c’est une unité plus « modeste » qui a été retenue et qui délivre 272 ch et 340 Nm, ce qui ramène la puissance combinée à un total de 326 ch et de 630 Nm. Rassurez-vous, le BMW iX de base reste donc plus que décent.
Dans le courant de l’an prochain, l’iX aura toutefois droit à une variante encore plus puissante : la M60 qui développera 619 ch et le couple pharaonique de 1.100 Nm. Qui dit mieux ?
2. Autonomie de 630 km
La BMW iX xDrive40 propose une batterie de 76,6 kWh (71 kWh utiles) qui porte l’autonomie à 372 km selon le cycle WLTP. Le xDrive50 voit évidemment les choses en (plus) grand avec une capacité de batterie de 111,5 kWh (soit 105,2 kWh utiles) portant l’autonomie à 630 km (WLTP toujours).
Ce que le véhicule ne montre pas, ce sont ses qualités aérodynamiques étonnantes compte tenu de son gabarit. Avec un coefficient de pénétration dans l’air (Cx) de 0,25 point, on peut espérer que les parcours autoroutiers avalés à allure raisonnable ne dégradent pas trop ce rayon d’action.
L’iX est capable d’une puissance de charge atteignant les 200 kW (courant continu), ce qui permet de passer de 10 à 80 % de capacité en seulement 35 minutes. Une charge complète sur une wallbox de 11 kW prendra par contre environ 11 heures (xDrive50).
Il faut noter que l’iX ne dispose pas encore d’un réseau de 800V comme c’est le cas de la Porsche Taycan pour ne citer que celle-là. Il ne sera donc pas possible d’optimiser davantage la charge sur les bornes ultrarapides, comme c’est le cas avec le réseau Ionity par exemple.
3. Spacieux et numérique
Long de 4,95 m, large de 1,97 m, haut de 1,70 m et doté d’un empattement de 3 m, la BMW iX est un grand SUV qui offre une vaste espace habitable. Au sein de cette cellule cosy, la digitalisation règne en maître, notamment par le biais d’un écran incurvé qui court sur presque toute la largeur de l’habitacle.
Cette approche tout écran implique aussi que la majorité des interrupteurs ont disparu au profit de pavés tactiles. Reste à voir si cela offrira de vraies capacités fonctionnelles ou s’il ne s’agit que d’une démarche tape-à-l’œil.
4. Conduite dynamique et confortable
La BMW iX repose sur une version modifiée de la plate-forme CLAR, qui combine aluminium, acier et carbone. Le châssis fait appel à double triangle à l’avant et à un essieu multibras à l’arrière, le tout reposant sur des ressorts pneumatiques et des amortisseurs adaptatifs. Un cocktail qui procurera clairement un bel équilibre entre confort et dynamique de conduite. Ne vous attendez toutefois pas à un véritable caractère sportif pour ce mastodonte de 2,6 tonnes. Mais il ne devrait pas être désagréable non plus.
5. Prix haut de gamme
La BMW iX est un SUV haut de gamme et il ne sera donc pas un vecteur de massification de la voiture électrique. C’est bien sûr le fait d’un prix à concéder pour son acquisition qui reste très important.
La BMW iX xDrive40 coûtera au moins 81.200€ tandis que pour le puissant xDrive50, il faudra même débourser 97.950€. L’équipement de série est évidemment complet pour ce tarif, mais le prix pourra naturellement encore augmenter sensiblement avec toutes les possibilités de personnalisations présentes sur la longue liste d’options.
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