Le parc automobile évolue et le fournisseur d’assistance routière VAB suit son évolution. Celui-ci élargit sa flotte de véhicules de dépannage avec la Volkswagen ID. Buzz électrique, les premiers entièrement électriques dans notre pays. Le nouveau fourgon aura les mêmes missions que les autres véhicules d’intervention. Avec ce véhicule tout électrique, les agents d’assistance routière prendront la route à partir de septembre pour tous les types de dépannage. VAB a également ajouté huit exemplaires de la Polestar 2 comme véhicules de remplacement, tandis que l’école de conduite VAB dispense des cours de conduite avec la Cupra Born.
Problèmes de pneus
L’électrification du parc automobile dans notre pays crée des défis supplémentaires. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les voitures électriques doivent faire face à des crevaisons tout aussi fréquentes, voire encore plus nombreuses. Et il ne s’agit pas d’une batterie déchargée, car d’après le VAB, cela arrive rarement. Les principales causes de panne pour les voitures électriques sont une batterie 12V hors service et surtout une défaillance des pneus. Les voitures électriques ont un couple élevé et un poids important, une combinaison qui met les gommes à dure épreuve.
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Levage difficile
Le levage d’un véhicule électrique dont deux ou quatre roues sont bloquées prend également plus de temps car il ne peut pas être hissé de manière traditionnelle. Lorsque vous poussez ou tirez une voiture électrique, les roues tournent et produisent de l’électricité, tout comme la dynamo d’un vélo. Si elle ne fonctionne pas correctement en raison d’une batterie déchargée ou d’un problème technique, vous pouvez causer des dégâts en faisant tourner les roues et en produisant de l’électricité. Certains modèles peuvent être poussés ou remorqués, mais la vitesse est alors limitée à 15 km/h et seulement sur une courte distance, un kilomètre et demi, ce qui ne facilite pas le travail de l’assistance routière.
Parc automobile plus ancien
La VAB constate également que le parc automobile belge est vieillissant. En 2022, une voiture avait en moyenne neuf ans et neuf mois en Belgique, soit une augmentation de cinq mois en un an (chiffres Febiac). Cette situation s’explique en partie par les retards de livraison des véhicules neufs. Une autre cause est que les consommateurs ont du mal à choisir le bon groupe motopropulseur et reportent donc leur achat et restent plus longtemps avec leur voiture actuelle. Il en résulte un plus grand nombre d’interventions par voiture, tant pour les voitures à combustible fossile que pour les voitures entièrement électriques. Des interventions plus nombreuses et plus longues entraînent naturellement des coûts plus élevés.
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