Leapmotor C10 REEV
Alors que la version électrique du Leapmotor C10 offre une autonomie un peu courte (420 km WLTP) pour les longs déplacements, sa version REEV lui donne quant à elle un rayon d’action de 974 km, bien plus convaincant. Pour cela, elle est équipée d’un 4 cylindres 1.5 développant 50 kW qui agit comme un groupe électrogène pour alimenter une batterie LFP d’une capacité de 28,4 kWh. Elle-même est associée à un moteur électrique de 215 ch.
Il est possible de recharger la batterie de la C10 REEV à une puissance de 65 kW en courant continu. L’opération prend 18 minutes pour passer de 30 à 80%. A partir de 38.900 €.
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Mazda MX-30 R-EV
Sur le marché des voitures à prolongateur d’autonomie, la Mazda MX-30 R-EV est certainement celle qui se démarque le plus par sa singularité technique. En effet, elle est équipée d’un moteur thermique rotatif d’une cylindrée de 830 cc qui développe 75 ch. Celui-ci alimente une petite batterie de 17,8 kWh bruts. Le moteur électrique produit quant à lui 170 ch et 260 Nm. L’autonomie annoncée est de 680 km.
Equipée d’un chargeur embarqué de 11 kW, elle accepte également les recharges en courant continu d’une puissance maximale de 36 kW seulement. A partir de 37.070 €.

Nissan Qashqai e-POWER
Sur le Nissan Qashqai e-POWER, ce n’est pas le moteur 3 cylindres qui entraîne les roues mais bien un groupe propulseur électrique de 190 ch et 330 Nm. Par rapport aux autres véhicules équipés d’un prolongateur d’autonomie, Nissan se démarque en utilisant une toute petite batterie d’à peine 1,9 kWH. Du coup, le moteur thermique est beaucoup plus sollicité, même s’il n’entraîne pas les roues motrices.
Contrairement à la majorité des véhicules équipés du range extender, le Qashqai (ou le X-Trail qui est équipé de la même mécanique mais qui développe 204 ch) ne se recharge pas sur une borne. Nissan annonce une autonomie de plus de 1.000 km avec un plein. A partir de 48.640 €.

D’autres constructeurs bientôt
Etonnamment, ce sont là les seuls véhicules équipées d’un prolongateur d’autonomie commercialisés en Europe. Alors que cette technologie comme un grand succès en Chine avec des constructeurs comme Li Auto, Voyah, Neta ou encore Avatr, les constructeurs du reste du monde sont à la traine.
De son côté, Hyundai a annoncé son intention de commercialiser une mécanique EREV (Extended Range Electric Vehicle) en 2027 et Horse, filiale de Geely et de Renault, est en train de travailler sur un projet similaire pour le marché brésilien. Du côté de Stellantis, c’est chez RAM que l’on va bientôt mettre en vente le pick-up 1500 REV. Equipé d’un V6 de 3,6 litres qui alimente une grosse batterie de 92 kWh, ce monstre destiné au marché nord-américain promet une autonomie de 1.100 km. Il se dit également que Ford étudierait une version similaire de son pick-up F150, dont le RAM est le principal concurrent.

Fin de cette technologie en 2035 ?
Sur le Vieux Continent, la question est de savoir si le passage au tout électrique en 2035 ne pourrait pas épargner les voitures à prolongateur d’autonomie. Comme ardent défenseur, cette technologie peut compter sur Mercedes qui la défend bec et ongles, tout comme le PHEV. Les décideurs de l’UE feront-ils preuve de souplesse dans leurs décisions ? Ce n’est pas gagné…
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