Depuis samedi dernier, les autorités bruxelloises sont en alerte pollution. En effet, en raison du froid et de l’absence de vent, la pollution de l’air est devenue plus dense, au point que certains seuils critiques ont été atteints. Cette situation ne s’est pas arrangée au cours des dernières 24 heures. En effet, les concentrations moyennes de particules fines étaient supérieures au seuil d’information de 35 µg/m3 (PM2,5) dans les trois régions. Celles-ci étaient de 40 µg/m³ en Flandre, 39 µg/m³ à Bruxelles et 42 µg/m³ en Wallonie. Si pour la Flandre et la Wallonie, il n’y a pas d’implication, il n’en va pas de même à Bruxelles où des décisions ont été prises.
À Bruxelles, la phase d’information et de sensibilisation est déjà activée depuis plusieurs jours, mais dès ce samedi, c’est une nouvelle phase qui sera enclenchée : celle d’intervention, car aucune amélioration n’est attendue dans les prochains jours, malgré la hausse des températures prévues à partir de lundi 19 décembre.
Limites de vitesse et chauffage au bois
Concrètement, dès demain samedi, la limite de vitesse sera réduite à 50 km/h sur les routes où la limite est habituellement de 70 ou 90 km/h. Une sacrée différence. La police a déjà annoncé qu’elle effectuerait des contrôles de vitesse supplémentaires. Prudence ! Dans le contexte, les transports en commun (STIB) deviendront gratuits de même que la carte d’un jour pour le service de vélos partagés, Villo.
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Dans ce contexte, l’utilisation des chauffages au bois est aussi interdite, car ce combustible produit énormément de particules fines. Attention toutefois de ne pas mal comprendre : par chauffage au bois, on entend surtout les feux ouverts ou les inserts. En revanche, si le chauffage au bois (bûches, pellets ou autres) constitue l’unique point de chauffe de l’habitation, il reste bien entendu autorisé.
En Flandre, la Vlaamse Milieumaatschappij appelle également à ne pas brûler de bois dans les cheminées ou les poêles, car l’impact sur la qualité de l’air locale peut être très élevé. La combustion du bois dégage en l’occurrence des substances nocives, dont des particules, des dioxines ou des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP). Or, les HAP par exemple endommagent l’ADN et ils sont donc cancérigènes. À Bruxelles, la Cellule interrégionale pour l’environnement (CELINE) indique qu’il y a actuellement trop de dioxyde d’azote dans l’air. Les personnes sensibles sont invitées à rester chez elles ou en tout cas à ne pas s’exposer trop.
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