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ESSAI BYD Seal : le clou est enfoncé

BYD poursuit son développement en Europe avec la Seal, une berline électrique totalement décomplexée qui a la Tesla Model 3 dans le viseur. Risque-t-on dès d’assister à une bataille au sommet dans ce segment convoité ?

Maxime Hérion Maxime Hérion | Publié le 1 déc. 2023 | Temps de lecture : 7 min

Le groupe chinois BYD (pour Build Your Dreams) est un monstre industriel actif dans plusieurs domaines tels que les nouvelles énergies, l’électronique, la construction de trains et l’automobile, qui emploie 90.000 ingénieurs et qui compte plus de 600.000 collaborateurs. Pour l’anecdote, c’est BYD qui est le sous-traitant chargé de la fabrication de plus de la moitié des iPad qui sont en circulation. Vous l’avez compris, on a à faire à une firme très sérieuse, au point que Inchcape, importateur de Toyota dans notre pays, a décidé de vendre ses voitures en Belgique. Pour l’instant, le nombre de points de vente est assez limité mais le réseau devrait s’étendre rapidement pour couvrir toutes les régions du pays. Après le SUV Atto 3, la berline Han et la citadine Dolphin, la marque revient avec la Seal, une berline électrique aux grandes ambitions.

BYD Seal arriere

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Profilée

Longue de 4,80 m, cette voiture dessinée par Wolfgang Egger, ancien responsable du style d’Audi, fait directement penser à la Tesla Model 3, sa principale concurrente. Très fluide, sa ligne est particulièrement aérodynamique avec un Cx de seulement 0,219. Agréable à regarder, cette 4 portes dispose d’un empattement de 2,92 m qui favorise l’espace à bord. Le seul point négatif de la carrosserie de cette BYD est son coffre à l’ouverture étroite qui est handicapante lorsqu’on veut embarquer des objets volumineux. Pour le reste, avec une capacité de 402 litres, il s’avère tout de même accueillant pour des sacs ou des valises. Si cela ne suffit pas, le frunk de 53 litres est là en support.

BYD Seal profil

Écran rotatif

Le soin apporté à la fabrication de la Seal se ressent dans les détails et elle n’a franchement rien à envier de la Tesla Model 3. Son habitacle très cossu ne manque pas de classe avec une jolie planche de bord flanquée d’une instrumentation digitale de 10,25 pouces et d’un écran central de 15,6 pouces qui a la particularité d’être rotatif. Une simple pression et il peut se placer en mode portrait ou paysage selon votre envie. On aime les grandes grilles d’aération qui courent sur la largeur du tableau de bord ou le délicat levier de vitesses transparent posé sur la console centrale. Très confortables, les sièges sont recouverts de cuir vegan et l’assise est franchement confortable. BYD a disposé des espaces de rangement un peu partout et propose un double chargeur à induction pour les téléphones portables, une petite attention appréciable et plutôt rare.

BYD Seal planche de bord

Ça avance fort !

Comme toutes les BYD, la Seal bénéficie d’une curieuse batterie en forme de lame, plus compacte qu’une unité traditionnelle. Fabriquée en interne, celle-ci a une capacité de 82,5 kW. Au catalogue, la berline est proposée en deux versions : simple moteur de 313 ch ou bimoteur de 530 ch. Le 0 à 100 km/h est atteint en respectivement 5,9 ou 3,8 secondes ! Avec des chiffres aussi impressionnants, on pourrait craindre pour l’autonomie : il n’en est rien puisque la Seal revendique 570 km et 520 km WLTP grâce à un procédé de fabrication sans nickel et cobalt qui fait que la différence entre la capacité brute et la capacité nette est presque négligeable. A l’essai, la version bimoteur a démontré une double personnalité. Silencieuse à souhait, elle évolue avec aisance dans le trafic tout en consommant peu. Lorsqu’on veut effectuer un dépassement, il suffit d’appuyer sur le champignon pour qu’elle se transforme en dragster avec des performances étonnantes. Le seul bémol, c’est l’arsenal d’aides à la conduite se révèlent rapidement intrusives avec des alertes qui deviennent rapidement lassantes.

BYD Seal interieur

Conclusion

La BYD Seal est une bonne surprise que nous n’attendions pas forcément. Vendue à partir de 47.740 €, elle n’est pas bradée mais son prix est très compétitif par rapport à la Tesla Model 3, d’autant que le constructeur chinois applique la politique du « toutes options » de série. Pour le moins intéressante, la Seal souffre encore du manque d’image de son constructeur en Europe. Gageons que la perception que le public a de BYD et des marques chinoises en général devrait évoluer avec le temps…

BYD Seal coffre

La BYD Seal Excellence en quelques chiffres :

Moteur : 2 moteurs électriques, 530 ch et 670 Nm.

Transmission : intégrale

Boîte de vitesses : simple réduction, 1 rapport

Longueur/Largeur/Hauteur (mm) : 4.800/1.875/1.460

Poids à vide (kg) : 2.185

Volume du coffre (l) : 400

Batterie (kWh) : 82 ,5

0 à 100 km/h (sec) : 3,8

Vitesse maximale (km/h) : 180 km/h

Consommation mixte WLTP (KWh/100 km) : 18,2

Autonomie WLTP (km) : 520

CO2 : 0 g/km

Prix : 51 990 euros

T.V.A. : Flandre : 0 euro ; Wallonie et Bruxelles 61,50 euros

Taxe de circulation : Flandre : 0 euro ; Wallonie et Bruxelles 83,95 euros

Ecomalus Wallonie : 0 euro

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Note de la rédaction

Points forts

  • Look réussi
  • Politique Full options
  • Performances

Points faibles

  • Accès coffre étroit
  • Absence d’image
  • Aides à la conduite trop présentes

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