Essais auto

ESSAI Citroën C4 Cactus : moins excentrique, plus raffiné

Le Citroën C4 Cactus était une sorte d'ovni sur la route, notamment avec ses grosses portières bardées d'Airbumps. Pour ce lifting de mi-carrière, Citroën rentre dans le rang, gomme les excentricités et pousse à fond la carte du confort… Pari gagnant?

| Publié le 12 mars 2018 | Temps de lecture : 9 min

Lancé en 2014, le C4 Cactus se distinguait par ses Airbumps : des coussins d’air plaqués sur les flancs comme protections contre les chocs. Pour le lifting de 2018, le constructeur gomme en partie ce trait de style et rend le C4 Cactus plus consensuel. Au point qu’il ne se distingue plus vraiment d'une compacte classique du genre C4 berline. Le Cactus va d’ailleurs remplacer cette dernière, qui quittera bientôt le catalogue Citroën. La C4 berline ne réapparaitra qu'en… 2021 ! C'est dire si le nouveau venu devra plaire au plus grand nombre.

Pour y parvenir, on gomme donc les éléments trop “provocants” comme ces Airbumps mais aussi les barres de toit (désormais en option) ou encore les ajouts plastiques trop marqués, notamment sur le hayon arrière. A ce niveau, soulignons le joli dessin des feux leds qui offrent un certain caractère à une auto qui semble ainsi s'être élargie. De face aussi, la nouvelle calandre et les feux leds convaincront ceux qui désirent une auto originale mais point trop excentrique. A l’intérieur, on retrouve l’originale planche de bord et le système multimédia désormais compatible avec les fonctions Android Auto et AppleCarPlay (livré en série à partir du second niveau de finition).

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Le modèle gagne aussi de nouvelles aides à la conduite avec, rayon sécurité, le freinage automatique d’urgence, l'alerte de franchissement involontaire de ligne, l'alerte pour l'attention du conducteur, etc. Mais Citroën a décidé de soigner son image de constructeur réputé pour le confort de ses autos. A chaque nouveau modèle, un nouveau bon plan. Ici ce sont les sièges et la suspension qui sont mis en avant…

Le compas, c'est pas ça

Pour ce qui concerne les sièges, ils ont été redessinés. Finie la “fausse” banquette à l'avant, ce seront deux places, moelleuses à souhait et séparées par le frein à main. Le français a ajouté des blocs de mousse à mémoire de forme, comme sur les matelas. Cela se voit (impression de confort avant de s'assoir !) et se ressent physiquement. Ni trop fermes, ni trop mous, on les apprécie à leur juste valeur, à l'exception du maintien latéral en virage serré. A l'arrière, si la banquette paraît accueillante pour trois personnes, il faudra tenir compte de la largeur aux épaules plutôt limitée.

A deux par contre, ça passe avec brio ! Autre regret : comme sur l'ancienne version, les vitres arrière s'ouvrent toujours en “compas”, ce qui n'est vraiment ni pratique, ni agréable pour les passagers. Le coffre ? Un volume correct sans plus (348 litres), mais rappelons que l'auto ne mesure que 4,16 mètres, ceci explique aussi cela.

Un tapis volant ?

On l'a dit, l'autre nouveauté majeure offerte par ce Cactus seconde génération, ce sont les suspensions, ou plutôt les nouveaux amortisseurs “à butées hydrauliques” (tant en compression qu'en détente). Ces butées sont montées à chacune des extrémités de l'amortisseur et sont censées lisser les inégalités de la route. Citroën parle d'effet “tapis volant”. Nous n'irons pas jusque-là mais le résultat est probant, surtout à faible vitesse, en ville par exemple. Le progrès par rapport à l'ancienne version est majeur. Cependant, à plus haute vitesse ou lorsqu'on malmène l'auto, les oscillations sont plus marquées et moins bien maîtrisées. Ceci écrit, le bilan concernant la tenue de route s'avère positif. Au volant (enfin réglable en profondeur), le conducteur trouvera une position de conduite correcte. Autre amélioration évidente : l'insonorisation qui progresse, quelle que soit la vitesse de déplacement.

Pour ce premier essai, pas de diesel à l'horizon, ils arriveront d'ici quelques mois (1.6 BlueHDi 100 et 120 ch). Ce sont donc les deux blocs à essence “Pure Tech” qui étaient mis en évidence. Pour avoir essayé les deux tricylindres – 130 boîte manuelle 6 et 110 boîte auto 6 – c'est clairement le 110 chevaux qui nous aura le plus marqué. Il faut dire qu'avec 1.100 kg sur la balance, c'est un moteur suffisant, aidé aussi par une boîte auto bien calibrée.

Conclusion

Mission accomplie, surtout du côté de la suspension et de l'insonorisation. Oubliez la version de base (82ch) et son équipement famélique. Au-dessus, l'offre est attrayante et, comparativement à la concurrence, les prix demeurent raisonnables mêmes s'ils connaissent une légère inflation.

+

Confort général
Insonorisation
Moins excentrique, toujours original
Rangements

Roulis en mode dynamique
Vitres arrière “compas”
Visibilité arrière
Tarifs en hausse

Le C4 Cactus Pure Tech 110 en quelques chiffres

Moteur: 3 cyl. turbo, essence, 1.197cc, 110ch à 5.500tr/min ; 205Nm à 1.500tr/min
Transmission: aux roues avant
Boîte: 5 rapports (auto EAT en option)
L/l/h (mm): 4.157/1.946/1.480
Poids à vide (kg): 1.105
Volume du coffre (l): 348 – 1.170
Réservoir (l): 50
0 à 100 km/h (sec.): 10,3

Prix : 20.200€ TVAC
Puissance : 110 ch
V-max : 188 km/h
Conso. mixte : 4,5 l/100km
CO2 : 104 g/km

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