Un mot d'abord sur ce nom “Kona” qui peut sonner bizarrement aux oreilles des francophones. Le marketing de Hyundai précise qu'il s'agit d'une île d'Hawaï et qu'une version “Iron Man” est d'ores et déjà prévue. Soit ! Côté technique, ce SUV compact (4,16 mètres de long) fabriqué en Corée, repose sur une toute nouvelle plate-forme qui servira à d'autres modèles du groupe. La carrosserie est assez originale, surtout la face avant avec sa calandre en nid-d'abeilles et des feux LED qui offrent une vraie personnalité à ce véhicule qui devra affronter une sacrée concurrence (Renault Captur, Peugeot 2008…). Pour se donner des airs de baroudeur, les tours de roues en plastique noir et les grandes jantes (18 pouces sur nos modèles d'essai) ne manquent pas d'allant.
A l'intérieur, le design paraît plus classique avec un bloc d'instruments à aiguilles mais l'écran central (8 pouces) destiné à l'info-divertissement (compatible avec les appareils IOS/Android) paraît clair et bien agencé. Niveau équipement, il faut relever quelques accessoires d'habitude réservés aux segments supérieurs comme la projection des données sur le head-up display au-dessus du volant.
Le Kona dispose des plus récentes fonctions de sécurité active : freinage actif avec détection des piétons, “Lane Keeping Assist” (de série), détecteur de fatigue (de série), détecteur d'angle mort ou encore un système de détection de trafic arrière (sortie de parking). L'habitabilité est excellente compte tenu de la taille de l'engin mais les places arrière sont quand-même un peu étroites. Quant au volume du coffre, il est annoncé à 361 litres soit dans la moyenne du segment (377 litres pour un Captur).
Une électrique, pour bientôt
Sous le capot, dans un premier temps, le Kona offrira le choix entre deux moteurs essence turbos de petite cylindrée : un T-GDI 1.0 avec transmission manuelle 6 rapports (120ch) et un T-GDI 1.6 (177ch) en boîte manuelle ou automatique. À l'été 2018, Hyundai sortira un tout nouveau moteur diesel 1.6 (115 et 136 ch) équipé soit d'une boîte manuelle à 6 rapports, soit d'une boîte auto 7 à double embrayage. Hyundai annonce également une version électrique pour la fin de l'année prochaine. Contrairement à beaucoup de rivaux qui en sont dépourvus, le Kona proposera bien le choix entre une transmission classique aux roues avant et une autre, intégrale. Nous avons eu l'occasion d'effectuer un bref essai d'un Kona doté du moteur le plus puissant (1.6l 177ch).
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Les premières impressions sont flatteuses, avec une suspension offrant un bon compromis tenue de route/confort et, surtout, une direction bien calibrée. Au volant, nous avions l'impression d'être à bord d'un véhicule du segment supérieur. Evidemment, il faudra préciser tout cela lorsque les versions destinées à l'Europe débarqueront chez nous à l'automne. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle notre fiche technique manque de précision. Quant aux prix, Hyundai s'est également montré peu disert mais, en “off” il était question de s'aligner sur la concurrence – française notamment – soit dans une fourchette allant de 16 à 25.000 euros en fonction des versions.
+
Style sympa et original
Moteur
Boîte
Direction agréable
Habitabilité
Coffre
–
Bruits aérodynamiques à hauteur des rétros
Quelques plastiques sensibles aux rayures
Arrivée tardive sur le segment
Le Hyundai Kona 1.6 T GDI en quelques chiffres
Moteur : quatre cylindres, turbo, essence, 1.591cc; 177ch; 265Nm
Transmission : aux quatre roues
Boîte : automatique double embrayage 7 rapports
L/l/h (mm) : 4.165/1.800/1.550
Poids à vide (kg) : NC
Volume du coffre (l) : 361
Réservoir (l) : NC
Prix : +/- 25.000 € TVAC
Vitesse maxi (km/h) : 210 km/h
Conso. moyenne (l/100km) : NC
CO2 (g/km) : NC
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