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ESSAI Hyundai Kona Electric : les limites reculent

Chez Hyundai, on a le sens de la tendance. Car si l’une des tendances dominantes de l’automobile est le SUV urbain, l’autre est l’électrification. Ici, le constructeur coréen les réunit en un seul véhicule…

Laurent Zilli Laurent Zilli | Publié le 3 sept. 2018 | Temps de lecture : 7 min

L’air de rien, le groupe Hyundai-Kia est en train de se tailler une stature de leader dans le domaine de l’électrification. Parmi les marques généralistes, le groupe propose en effet la plus vaste gamme électrifiée du marché, avec pas moins de 8 modèles hybrides, hybrides rechargeables, électriques et même à hydrogène.

400 kilomètres

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Après le trio Ioniq et en même temps que le SUV Nexo à hydrogène, Hyundai lance donc aujourd’hui deux versions électriques de son original SUV urbain Kona. Le design est légèrement revu pour optimiser l’aérodynamisme et donc l’autonomie (calandre fermée, boucliers lissés, jantes spécifiques), et l’habitacle est lui aussi modifié. Le combiné d’instruments est ici 100% digital, l’écran multimédia tactile (7” en série, 8” en option) est intégré dans un support façon tablette, plus large et plus flatteur que dans les autres Kona, et la “commande de boîte” étant totalement électronique, la console a pu être rehaussée, libérant sous elle un espace de rangement où on peut recharger son smartphone sans fil. Pour le reste, le Kona ne change pas, si ce n’est que le coffre, pour cause de placement des batteries, est réduit de 361 à 322 litres.

Nous le disions, ce sont deux versions électriques du Kona qui sont proposées. Celle de base annonce 136 chevaux et 39,2 kWh de capacité de batterie, de quoi abattre le 0 à 100 en 9,7 secondes et parcourir 322 km (norme WLTP), pour un temps de recharge maximal de 6 heures sur prise classique. La seconde version revendique 204 chevaux et passe à 100 km/h en 7,6 secondes, mais reçoit surtout des batteries de 64 kWh. L’autonomie théorique WLTP passe à 482 km, ce qui donnera réellement plus de 400 km moyennant une conduite anticipative de bon père de famille. La contrepartie est évidemment un temps de recharge plus long, à peu près 9h30 pour une charge complète.

Une nouvelle façon de conduire

Sur la route, les 395 Nm de la version 204 ch se jouent parfaitement des 1.600 kilos du véhicule (300 de plus qu’un Kona 1.0 essence turbo), et en mode Sport le conducteur lambda sera même grisé par la vigueur des accélérations. La bonne nouvelle est qu’on peut profiter de la même vivacité à moindre coût, puisque le couple du 136ch est le même. Seule l’autonomie est inférieure. A vous de voir de quoi vous avez vraiment besoin.

Si le Kona Electric est donc bourré de vie, le fait est qu’on choisit en général plutôt l’électrique par sens de l’éco-responsabilité, et on cherche donc à jouer sur l’économie d’énergie. Et pour cela, le Kona a tout ce qu’il faut. Au volant, il y a des palettes, comme pour une boîte auto, sauf qu’elles contrôlent ici le système de récupération d’énergie. Via ces palettes, on fait varier celle-ci sur 4 niveaux, de 0 pour la roue libre à 3 pour une décélération très marquées et une récupération d’énergie maximale. Dans la pratique, à l’approche d’un croisement par exemple, on peut augmenter progressivement la résistance, comme on le ferait avec le frein moteur en rétrogradant. Et si, en position 3, on tient la palette “+”, on obtient un “One Pedal Driving”. Autrement dit, on peut aller jusqu’à l’arrêt sans toucher les freins. Un procédé déjà en train de se développer en même temps que la voiture électrique, et qui impliquera de “réapprendre” à conduire.

De nouveaux diesels

Parallèlement à la sortie du modèle électrique, le Kona « classique » s’est offert une légère remise à niveau moins d’un an après sa sortie en concession. Rien de révolutionnaire cela dit, si ce n’est l’apparition d’un nouveau moteur dans la gamme. Il s’agit d’un 4 cylindres diesel de 1,6 litre, disponible en deux niveaux de puissance : 115ch pour 275Nm de couple ou 136ch pour 320Nm dans sa version la plus « extrême ». A noter que la première version se contente d’une boîte manuelle et ne dispose pas de la traction intégrale. La seconde peut en bénéficier, tout en s’équipant d’office d’une boîte à double embrayage à 7 rapports.

Ce bloc moteur est optimisé avec la technologie SmartStream, qui a pour but d’améliorer l’efficience. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : les deux versions affichent respectivement des consommations moyennes de 4,1 et 4,2 l/100km.

Le Kona Elecric “Long Range” en quelques chiffres

Moteur : électrique ; 204 ch ; 395 Nm

Transmission : aux roues avant

Boîte : rapport unique

L/l/h (mm) : 4.180/1.800/1.570

Poids à vide (kg) : +/- 1.600

Volume du coffre (l) : 322 – 1.114

Capacité batteries (kWh) : 64

0 à 100 km/h (sec.) : 7,6

Puissance : 150 ch

V-max : 167 km/h

Autonomie WLTP : 482 km

CO2 : 0 g/km

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