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ESSAI Mercedes CLS : Le profil d’une jolie masseuse ?

Avec ses lignes atypiques, la CLS a toujours intéressé les amateurs de design. La 3e génération revendique le bien-être à bord et en plus, sous sa robe, on a affaire à des mécaniques qui se démarquent. Et on va vous expliquer pourquoi cette CLS nous fait penser à une charmante masseuse…

Maxime Pasture | Publié le 17 avr. 2018 | Temps de lecture : 12 min

Apparue sur le marché automobile en 2004, la Mercedes CLS a fait tourner pas mal de têtes. La raison ? Ses traits de berline-coupé 4 portes qui se sont tout de suite démarqués des berlines allemandes de la classe affaires plus traditionnelles. Son petit succès (un peu plus de 375.000 unités depuis son lancement) a même donné l’idée à Mercedes, 10 ans plus tard, de lancer la CLA. Aujourd’hui, la CLS coupé – la version Shooting Brake devrait être abandonnée – bénéficie sûrement de sa plus grosse mise à jour, autant du côté stylistique, technologique, que mécanique.

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Zen…

Comme autrefois, la base technique de la CLS n’est autre que celle de la Classe E. Et à l’intérieur, même si Mercedes a réservé un traitement tout particulier aux sièges, cela se voit : les écrans sont repris à l’identique de la Classe E et les ouïes d’aération sont celles des E coupé et cabriolet. De plus, pour la première fois avec la CLS, trois personnes peuvent prendre place à l’arrière même si la place centrale se montre très peu confortable.

Le nouveau volant rappelle en revanche celui de la Classe S. Tout comme le programme de relaxation Energizing (en option) qui propose six ambiances bien différentes. Il permet au conducteur et à son passager de profiter, entre autres, de fonctions de climatisation (y compris la diffusion de parfum d’ambiance) ainsi que de réglages de sièges (chauffage, ventilation, massage) divers : fraîcheur, chaleur, vitalité, joie, bien-être ou encore des exercices de remise en forme. Ou comment prôner la zen attitude à bord de cette CLS !

On vous voit déjà venir : vu ses 5 mètres de long et cette « cure thermale » possible dans l’habitacle, vous pensez peut-être que cette berline-coupé ne conviendra qu’aux gros rouleurs, habitués des autoroutes. Eh bien, non, pas du tout, on y viendra…

Laissez-la faire

Tant qu’on est dans les domaines qui rassurent, abordons directement le chapitre des assistances à la conduite, ô combien volumineux, puisque cette CLS reprend les technologies des Classe E et Classe S, avec quelques améliorations. On s’étendra juste sur le régulateur de vitesse actif Distronic. Car il est désormais capable, d’une part, d’adapter sa vitesse dans les virages avant chaque carrefour ou chaque rond-point. Et d’autre part, il permet maintenant des interruptions de 30 secondes maximum avant que la CLS ne redémarre automatiquement en suivant le trafic situé en amont. Mais pour rappel, cette CLS, aussi « semi-autonome » qu’elle puisse l’être, est aussi une voiture à conduire, donc restez avec nous !

Fini les V6

Qui dit conduite dit motorisations, issues du portfolio de la nouvelle Classe S. Pour le lancement, vu le modèle, Mercedes a préféré compter sur les plus gros moteurs 3 litres six cylindres en ligne, avant l’arrivée de nouveaux quatre cylindres essence et diesels plus tard cette année. Pour l’instant, en plus de la version AMG 53 la plus puissante, la CLS peut s’acquérir en 350d (286ch, 600Nm, 74.173€), en 400d (340ch, 700Nm, 78.650€) ainsi qu’en 450 essence (367ch, 500Nm, 77.077€). Toutes ces versions sont proposées avec la transmission 4MATIC. Si la CLS 350d impressionne par son silence et surprend avec un châssis pouvant être très amusant grâce aux pneumatiques « d’entrée de gamme », c’est surtout de la CLS 450 qu’il faut parler car son six cylindres fait appel à un système de micro-hybridation plutôt ingénieux…

Un petit coup de « boost »

Cette motorisation, lancée avec la nouvelle Classe S, mérite en effet qu’on lui porte toute notre attention. En plus des 367 chevaux et 500 Nm développés par le six-en-ligne turbo, un alterno-démarreur électrique, situé entre le moteur et la boîte à 9 rapports, permet d’apporter 22 chevaux et 250 Nm de plus (!) lors des phases d’accélération. Il alimente également tous les éléments fortement demandeurs d’énergie (pompe à eau, climatiseur, permettant la disparition de la courroie !), grâce à un réseau de bord 48V. Sans oublier la seconde suralimentation : un compresseur électrique qui permet de réduire considérablement le temps de réponse lorsqu’on titille la pédale de gaz !

Aussi, cet alterno-démarreur permet à la CLS d’évoluer avec le moteur thermique coupé, en mode roue-libre. On ne peut donc pas parler d’une véritable hybride mais ce système baptisé « EQ Boost » (voir encadré) offre tout de même une belle économie de carburant. Lors de notre essai, malgré les performances très appréciables de ce moteur (bien qu’on n’ait pas vraiment ressenti le boost de 250 Nm supplémentaires), nous sommes aisément parvenus à descendre sous les 10l/100km.

Bon, et ce châssis?

Lors de la présentation, toutes les voitures étaient équipées de la suspension pneumatique Air Body Control (option à 2.299€). Celle-ci se montre sûrement la plus confortable, polyvalente, et efficace car elle supprime remarquablement bien les effets de roulis. Ainsi, en attaquant sur des petites portions sinueuses, malgré ses 2 tonnes, la CLS s’est montrée remarquablement agile ! Il faut enclencher le « mode kamikaze » pour la faire sous-virer. Mieux encore : même si les réactions varient fortement selon la monte pneumatique, elle se place au lever de pied ! Surprenant, appréciable et, rassurez-vous, toujours avec une grande confiance offerte au conducteur.

Seule la boîte 9G-Tronic manque un peu de réactivité une fois qu’on commence à jouer avec les palettes au volant. En option, Mercedes propose aussi la suspension Dynamic Body Control (1.198€). De série, selon les ingénieurs Mercedes, le train de roulement « Confort » a été réglé pour une conduite « dynamique ». Là, on n’a pas tout compris. Marketing, quand tu nous tiens… Bref, pour en revenir à notre masseuse, avec le choix entre trois variantes de suspensions, on a le choix du massage !

Conclusion

Avec ses jolies courbes, son habitacle qui peut se transformer en lieu de relaxation optimale, sa technologie de haut vol sous la robe et en plus… un caractère bien trempé une fois qu’on la taquine, oui, cette Mercedes CLS pourrait s’apparenter à une masseuse très désirable…


+

Haut niveau technologique

Plus de réactivité pour moins de consommation

Possibilité d’embarquer 5 personnes

Place arrière centrale inconfortable

Réactivité boîte 9 rapports en semi-auto

La CLS 450 4MATIC en quelques chiffres

Moteur : 6 cylindres en ligne turbo à injection directe d'essence ; 2.999cc ; 367ch. de 5.500 à 6.100 tr/min ; 500Nm de 1.600 à 4.000 tr/min.

Transmission : aux quatre roues

Boite : auto 9 rapports

L/l/h (mm) : 4.988/1.890/1.435

Poids à vide (kg) : 1.940

Volume du coffre (l) : 520

Réservoir (l) : 66

0 à 100 km/h (sec.) : 4,8

Prix : 77.077€ TVAC

Puissance : 367 ch

V-max : 250 km/h

Conso. mixte : 7,8 l/100km

CO2 : 178 g/km

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