Depuis 1979, il est inaltérable. Le Mercedes Classe G fait partie du paysage automobile et les années n’ont pas de prise sur lui. Pourtant, il a été complètement refondu en 2018 mais sa ligne très monolithique a peu évolué et c’est tant mieux. Cette année, il a fait l’objet d’un léger facelift surtout destiné à le remettre technologiquement au goût du jour. Esthétiquement, seule sa calandre a changé et elle compte désormais quatre lames horizontales, contre trois auparavant.
Le bouclier avant a été légèrement redessiné au niveau des entrées d’air, les jantes de 20 pouces sont désormais standard, la caméra de recul a été déplacée au-dessus de la plaque d’immatriculation et la partie arrière reçoit un petit spoiler sensé amélioré l’aérodynamique du véhicule qui, avec sa forme de brique, n’est pas vraiment son point fort !
Meilleur visibilité en off-road
C’est surtout le confort à bord que Mercedes a voulu retravailler en améliorant l’insonorisation de l’habitacle. Pour le reste, on retrouve la même planche de bord flanquée d’une grande dalle numérique de 12,3 pouces. Le système multimédia MBUX de dernière génération fait son apparition, tout comme la recharge par induction ou le nouveau système de son Burmester.
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Le Classe G dispose désormais de la fonction clé mains libres et son cockpit off-road intégré dans le centre du tableau de bord reprend toutes les fonctionnalités tout-terrain dont l’étonnant « capot transparent » qui, grâce à la caméra 360 degrés, permet de voir sous la voiture, ce qui facilite grandement les manœuvres de franchissement.
Tout est possible ou presque
Pour un véhicule qui débute à 137.214 €, on est en droit de s’attendre à une belle finition : c’est le cas, l’habitacle du Classe G est un cocon protecteur où se côtoient matériaux haut de gamme comme le cuir, les boiseries ou encore l’Alcantara. Notre véhicule d’essai bénéficiait de la finition Manufaktur qui permet de contenter tous les goûts tant les possibilités sont nombreuses, à condition toutefois d’en avoir les moyens car l’addition finale peut très vitre grimper.
La magie du Classe G est toujours intacte avec les grosses poignées de portes à bouton-poussoir, le bruit typique des portes qu’il faut vraiment faire claquer sous peine de ne pas les fermer correctement, et le fait de grimper littéralement à bord, tant la caisse est haute.
Mécaniques légèrement électrifiées
Ce facelift s’accompagne d’un remaniement de la gamme de motorisations qui adoptent désormais une hybridation douce 48V. En essence, le G 500 dispose d’un V6 biturbo de 3.0 cylindrée qui développe 449 ch et 560 Nm de couple. Le moteur électrique intégré dans la boîte de vitesses apporte au 4×4 un boost de 20 chevaux et 200 Nm de couple supplémentaire sur une courte période de temps.
Le G 63 AMG ne change pas et son V8 turbocompressé produit 585 ch et 850 Nm. En diesel, le G 450d V6 revendique 367 ch et 750 Nm. Toutes les mécaniques sont associées à la boîte automatique 9G-TRONIC.
Rentré dans le rang
Plus feutré qu’auparavant, le Mercedes G 500 est plus facile à vivre au quotidien. Si on peut encore lui reprocher un trop grand rayon de braquage surtout en manœuvres, il est devenu plus routier avec les années. Alors qu’on pouvait craindre que la disparition du V8 était synonyme de perte d’une grande partie de charme de l’engin, il n’en est rien.
Le V6 est plein de ressources, sa sonorité est envoûtante et surtout, il consomme beaucoup moins. N’attendez toutefois pas de miracle, nous avons quand même tourné autour des 12,5 litres de moyenne, mais c’est déjà quelques litres de moins qu’avec le V8. Quant à ses capacités de franchisseur, le Classe G n’a rien perdu de sa superbe et passe absolument partout grâce au blocages de ses trois différentiels mécaniques, sa suspension indépendante à l’avant qui dispose d’un essieu à double bras transversal, ainsi qu’à son essieu arrière rigide. Dommage que la majorité des clients ne mettra jamais une roue dans la boue, préférant l’utiliser comme un SUV roi du tarmac…
Conclusion
Le Classe G 500 nouvelle génération est la version du « juste milieu », lui qui est plus raisonnable et bien moins ostentatoire que le G 63 AMG. Ce facelift lui a amené un moteur V6 agréable et une meilleure insonorisation, ce qui n’est pas du luxe vu le prix de l’engin ! Le Classe G demeure un véhicule iconique qui offre des sensations uniques. Nous, on a adoré !
Mercedes G 500 (2024) : spécifications
Moteur : essence, V6, 2.999 cm3, 1 moteur électrique (20 ch) pour 449 ch (+20) et 560 (+200) Nm
Transmission : intégrale permanente
Boîte de vitesses : automatique 9 rapports (9G-TRONIC)
L/l/H (mm) : 4.863 / 1.984 / 1.976
Poids à vide (kg) : 2.490
Volume du compartiment à bagages (l) : 640
De 0 à 100 km/h (sec) : 5,4
Vitesse maximale (km/h) : 210 km/h
Consommation mixte WLTP (l/100 km) : 10,9 – 12,3
CO2 : 248 – 281 g/kms
Prix : 137.214 euros
Taxe de mise en circulation : Flandre : 12.594,1 euros ; Wallonie et Bruxelles : 4.957 euros
Taxe de roulage : Flandre : 3436,54 euros ; Wallonie et Bruxelles : 2374,94 euros
Écomalus Wallonie : 2.500 euro
- Prestige, look unique
- V6 très réussi
- Insonorisation améliorée
- Présentation intérieure
- Budget très costaud
- Braque très mal
- Accès à bord pas facile
- Moins spacieux qu’il n’y paraît
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