Une étude menée par la plate-forme d’assurances Confused.com s’est attelée à classer dans un ordre croissant les prix des amendes infligées aux contrevenants au sein des zones de basses émissions (LEZ) décrétées dans les villes. Pour rappel, la Région bruxelloise applique un forfait de 350 euros pour le contrevenant belge alors que ce taux retombe à 150 euros pour un contrevenant étranger.
À Anvers et à Gand, les prix sont moins élevés lors de la première infraction. Comptez en effet 150 euros pour la première, mais 250 euros pour la deuxième et 350 euros dès la troisième. Voilà donc des tarifs pour le moins dissuasifs ce qui n’a pas échappé à Confused.com qui indique que la Belgique est en fait le pays le plus cher du monde pour les infractions aux LEZ.
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Un éventail de tarifs
Dans le tableau dressé par Confused.com, on constate donc que la Belgique est la plus chère en cas de violation du règlement (350 euros). Viennent ensuite les villes d’Anvers (150 euros), d’Amsterdam à égalité avec Utrecht et Arnhem (100 euros), de Londres (96 euros) et de Stockholm (94 euros).
Ces tarifs sont à mettre en contraste avec ceux qui sont référencés comme étant les moins chers du marché : à Pékin, la violation ne coûte « que » 14 euros, à Bergen, Oslo et Kristiansand (Norvège), c’est 29 euros tandis que, plus près de chez nous, à Madrid, c’est 45 euros d’amende.
Le responsable de l’étude chez Confused.com, Alex Kindred, indique que les LEZ contribuent à faire changer les comportements afin d’améliorer la qualité de l’air en ville. En outre, les personnes concernées ne doivent pas nécessairement passer à la voiture électrique, car il existe aujourd’hui de nombreux véhicules peu polluants qui sont parfaitement acceptés au sein des LEZ.
Le Belge paie le plus cher
L’étude de Confused.com montre en tout cas que c’est le Belge qui paie le plus cher dans le monde son amende pour infraction à la zone de basse émission. Si les mauvaises langues disent probablement « comme d’habitude », il faut toutefois relativiser les résultats dans le sens où l’amende de 350 euros pour Bruxelles par exemple ne peut intervenir qu’une seule fois tous les trois mois. Ce qui n’est pas forcément le cas ailleurs.
En Italie par exemple, certains tarifs varient fortement d’une ville à l’autre tandis que dans certaines d’entre elles, le contrevenant paie une fois à l’entrée de la zone… et une fois à la sortie. Pas sûr dès lors que certaines autres villes ne se montrent pas au final plus « performantes » que les cités belges…
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