Dans une batterie de type lithium-ion, un fluide électrolyte assure le transfert d’ions entre les anodes et cathodes pour créer du courant. Dans une batterie solide, ce liquide est remplacé par un matériau solide. Avantages: une meilleure résistance à l’échauffement, donc aux risques d’explosion, ainsi qu’une plus grande résistance au froid (donc moins de déperdition de l’énergie).
Grâce à ces propriétés, la densité énergétique d’une batterie solide serait deux à trois fois plus importante que dans le cas d’une batterie lithium-ion et promettrait donc une autonomie deux à trois fois supérieure, à encombrement égal.
Thermiquement plus stables, ces batteries pourraient se recharger en quelques minutes. Alors, la solution magique ? Oui, mais. Ce fameux matériau solide est encore à définir et coûte très cher.
Les constructeurs, par le biais de spécialistes qu’ils rachètent ou en investissant des centaines de millions d’euros, explorent toutes les pistes : le verre, la céramique, des métaux rares. Une course technologique mondiale dans laquelle la Belgique notamment serait engagée via le chimiste Solvay associé au Groupe Total.
Utiliser ce type de technologie dans une voiture de série semble improbable avant 2025-2030. En attendant, les constructeurs poursuivent le perfectionnement des batteries lithium-ion, qu’ils veulent rendre plus accessibles et résistantes.
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