La McLaren W1 s’impose comme une nouvelle référence dans le monde des hypercars grâce à sa puissance inédite. Le cœur de cette machine, c’est un V8 biturbo de 4 litres, capable de délivrer à lui seul 904 ch, un exploit pour un moteur à combustion interne. Ce bloc impressionne par son ratio puissance-cylindrée, avec 226 ch par litre, une performance jamais vue chez McLaren. Ajoutez à cela un moteur électrique qui apporte 337 ch supplémentaires, pour un total de 1.241 ch et 1.353 Nm de couple.
Ces chiffres permettent à la W1 d’accélérer de 0 à 100 km/h en moins de trois secondes. La vitesse de pointe atteint 350 km/h. Cela dit, malgré ses performances spectaculaires, la W1 ne cherche toutefois pas à battre des records de vitesse, mais plutôt à offrir une expérience de conduite inégalée grâce à l’optimisation de ses technologies et de son aérodynamique.
Technologie hybride et légèreté
Si l’hybridation est souvent synonyme d’alourdissement, la McLaren W1 déjoue cette idée. Son « E-Module » qui combine un moteur électrique et une batterie de 1,4 kWh ne pèse en effet que 19 kg. Ce système permet à l’hypercar de rouler environ 2,5 kilomètres en mode 100% électrique comme n’importe quelle voiture hybride autorechargeable grand public. La W1 n’est pas un plug-in hybride, ce qui lui permet d’afficher un poids total de seulement 1.398 kg, une masse qui approche celle d’une voiture compacte, comme la Volkswagen Golf.
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La transmission est assurée par une boîte automatique à huit rapports, qui envoie toute la puissance rien que sur les roues arrière. Au diable donc les transmissions intégrales ! La W1 est toutefois équipée d’un différentiel électronique dont ne sait pas encore grand-chose (promis, on creuse).
Aérodynamique optimisée
La McLaren W1 se veut également très aérodynamique. Son châssis monocoque « Aerocell » spécialement développé est conçu pour maximiser l’efficacité à haute vitesse. Les ingénieurs ont passé plus de 350 heures en soufflerie pour affiner chaque détail, testant plus de 5.000 points aérodynamiques différents.
À l’arrière, un aileron « Active Long Tail » inspiré des modèles de course McLaren améliore la traînée et l’appui. En mode « Race » par exemple, sa configuration permet de générer jusqu’à 1.000 kg d’appui aérodynamique, avec une répartition de 350 kg à l’avant et 650 kg à l’arrière. En outre, un inverseur de flux d’air installé sur le toit apporte de l’air frais vers le moteur, un dispositif inédit dans une McLaren homologuée pour la route. Par ailleurs, lors des freinages appuyés, le long aileron arrière, qui peut s’étendre jusqu’à 30 cm, agissant comme un aérofrein.
Maîtrise totale ?
Sous la magnifique carrosserie de la W1 se cache le « Race Active Chassis Control III », un système qui permet de configurer le comportement du châssis en trois modes : Confort, Sport et Race. Cela permet de s’adapter à différents styles de conduite afin de s’adapter à la conduite quotidienne ou aux sessions sur circuit.
La W1 est équipée de freins en carbone-céramique, avec des étriers à six pistons à l’avant et quatre à l’arrière. De 100 à 0 km/h, il ne faut que 28 m pour arrêter cette bête de course. Les pneus Pirelli P Zero Trofeo RS spécialement conçus pour une utilisation extrême. Mais pour une utilisation quotidienne, McLaren propose aussi des pneus plus classiques, ainsi que des pneus hiver pour les périodes froides. Pas sûr toutefois que les clients l’utilisent toute l’année…
Un prix à la hauteur des performances
Dans l’habitacle, la McLaren W1 ne sacrifie pas la technologie. On y trouve un écran tactile de 8 pouces compatible avec Apple CarPlay et Android Auto, ainsi que plusieurs ports USB. Dis comme ça, ça n’a l’air de rien et ça ferait même sourire. Mais dans une hypercar, c’est vraiment rare. Pour accéder à l’habitacle, on mentionnera les magnifiques portes « Anhedral Doors ». McLaren ne produira que 399 exemplaires de la W1 et, comme à chaque fois, tous les modèles ont déjà trouvé preneurs. Le prix de la McLaren W1 débute à environ 1,9 million d’euros, un montant qui reflète son caractère unique. Et qui grimpera vite avec les personnalisations.
La W1 s’inscrit dans la droite ligne de la P1 (2013-2015), mais aussi de la fabuleuse F1, même si cette nouvelle hypercar possède deux places classiques et pas une position centrale pour le conducteur. Mais qu’importe, il est agréable de voir que l’automobile passion reste aussi de ce monde.
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