La voiture électrique se répand progressivement dans nos rues et elle gagne peu à peu le cœur des particuliers. Certes, selon une étude de Touring, 56% des Belges optent encore pour une voiture à essence, mais, en général, les conducteurs qui ont goûté à l’électrique ne veulent plus rien d’autre, à la fois pour l’aspect environnemental, mais aussi pour le grand confort et le silence de cathédrale de ces véhicules.
Ce qui fait encore peur, c’est la polyvalence du véhicule, notamment sur la question de la recharge qui est répétitive et de l’autonomie limitée. Cela dit, si l’on en croit HLN, les conducteurs de voitures électriques devraient déjà être contents de pouvoir recharger. Car un souci toucherait actuellement plus de 11.000 véhicules de différentes marques du groupe Stellantis.
Quel problème ?
Selon les divers témoignages récoltés par HLN, il apparaît que les chargeurs défectueux ne permettent plus à un moment donné de recharger sur une borne lente en courant alternatif (lorsque celui-ci doit être transformé en courant continu pour être stocké dans la batterie). En revanche, la recharge serait toujours possible sur les bornes rapides en courant continu. Il s’agirait donc d’un problème d’onduleur.

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Plusieurs clients Opel, Fiat, Peugeot, Citroën et Toyota (certains modèles étant mutualisés) ont été concernés et, malgré une première prise en charge en garantie pour le remplacement du chargeur, ils auraient connu de nouvelles avaries par la suite et ils auraient du batailler avec les concessionnaires pour que pièces soient prises en charge (plus la main-d’œuvre). Au total, 11.000 véhicules belges pourraient être concernés par ces problèmes. Parmi les modèles les plus répandus, il y a la Peugeot e-208, e-2008, Citroën ë-C4, DS 3 Crossback E-Tense, Opel Corsa-e et Opel Mokka-e et chez Toyota ou Fiat, des modèles utilitaires (Proace Electric, e-Doblò, etc.).

Quels modèles ?
Apparemment, les modèles concernés dateraient de 2020 à 2022. Par la suite, Stellantis aurait corrigé les pièces défectueuses. Prudence donc lors de l’achat d’une voiture d’occasion du groupe Stellantis. Car selon HLN toujours, le remplacement d’un chargeur embarqué coûte environ 2.100 euros, hors main-d’œuvre. Un sacré budget donc si la voiture n’est plus sous garantie, une mésaventure moins dramatique chez Toyota qui offre une couverture renouvelée chaque année pendant 10 ans si l’entretien est effectué dans le réseau officiel.
Ce genre de déconvenue est regrettable. Et il est important que chaque client soit respecté et dispose d’une réparation en bonne et due forme et que celle-ci soit garantie. Certes, les nouvelles technologies font parfois des maladies de jeunesse, mais il en va aussi de la confiance dans ce processus d’acculturation qu’est la transition vers la voiture électrique. Or, ici, bien que Stellantis reconnaisse le problème, certains clients semblent rencontrer des difficultés pour faire appliquer leurs droits de garantie.
Nous avons évidemment pris contact avec Stellantis qui ne nie pas le problème. Celui-ci se concentre toutefois sur des véhicules (et tous ne sont pas concernés) produits entre 2019 et 2022, avec de petites tolérances en fonction des pays. Depuis avril 2021, le constructeur indique avoir mis en place une garantie étendue de 2 ans supplémentaires en plus des 2 ans de garantie classique (soit 4 ans au total, mais pour cette pièce uniquement). Ce qui signifie donc que dans la plupart des cas, le problème sera pris en charge pour les clients qui le rencontreraient. Mais mieux vaut le savoir.
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