Le gouvernement a – il est vrai – approuvé de nouvelles normes encadrant l'importation et la commercialisation de véhicules à moteur. Concrètement, les véhicules peuvent être importés, puis vendus après autorisation préalable de l'Etat. La libéralisation est cependant loin d'être totale ; le régime maintenant un monopole sur la vente des voitures. Les acheteurs doivent donc obligatoirement passer par un des vendeurs de l'Etat, ne pouvant eux-mêmes pas importer leur voiture. Le but avoué de cette réforme est de permettre la création d’un fonds spécial pour le développement du transport public.
Cela dit, quand on sait que le salaire mensuel moyen des Cubains dépasse à peine les 20 dollars, on se demande comment le consommateur va faire pour s’offrir un modèle dont le prix est hallucinant ; l’Etat se servant bien sûr au passage. Par exemple, pour acquérir une Peugeot 206 millésime 2013, il faut débourser 91.000 dollars ; soit 66.000 euros. Une Peugeot 508 s’échange, quant à elle, contre un chèque de 262.000 dollars ; soit 191.000 euros. En résumé, on n'est donc pas prêt de voir disparaître les vieilles guimbardes des rues de La Havane. La preuve ? Depuis le début de l’année, cinquante voitures et six motos ont été écoulées.
Trouvez-vous cette réforme honnête ?
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