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La LEZ à Gand provoque quelques protestations

Le week-end dernier, une manifestation a eu lieu pour protester contre la mise en place de la zone à faibles émissions imaginées de la ville de Gand. Les organisateurs avaient compté sur quelques milliers de participants, mais au final, seule une cinquantaine de personnes se sont présentées devant l’Hôtel de Ville. Manifestement, la mise en place de la LEZ n’est donc pas tellement contestée.

Alain De Jong Alain De Jong | Publié le 8 sept. 2021 | Temps de lecture : 5 min

Un groupe avait prévu le week-end dernier une action de protestation contre la zone à faibles émissions (LEZ) et le futur plan de circulation à Gand. L’événement a été annoncé sur les réseaux sociaux et plus de 2.000 personnes avaient indiqué qu’elles se joindraient à la manifestation pour exprimer leur mécontentement à leur égard. Il faut rappeler que ces mesures visent à décourager autant que possible le trafic motorisé dans le centre-ville. Une situation qui ne ravit évidemment pas tout le monde, les résidents en premier lieu.

Cela dit, alors que deux mille militants étaient attendus, c’est seulement quelques dizaines d’intéressés qui se sont présentés. L’appel n’a donc pas été suivi ce qui signifie aussi que le soufflé retombé un peu trop rapidement. Le public a il donc capitulé ? Probablement pas, car la météo estivale de ce week-end a réorienté les activités des gantois. Quoi qu’il en soit, la vague de protestation semble donc nettement affaiblie vis-à-vis des mesures imaginées par la ville.

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Les militants présents portaient un nœud coulant autour du cou en signe de protestation tandis qu’ils distribuaient aussi des brochures expliquant leur point de vue. Dans ces documents, ils précisent qu’ils considèrent la LEZ et le plan de circulation comme une atteinte à leurs libertés et que ces mesures sont coûteuses, antisociales et inutiles. En outre, ils expliquent enfin qu’empêcher les gens de rentrer dans la ville les fera tourner davantage autour avec, à la clé, des émissions polluantes supérieures.

À Anvers et Bruxelles aussi

LEZ gand

Gand n’est pas la seule ville à avoir imposé une zone de faibles émissions (LEZ). Anvers et Bruxelles ont également introduit des zones où la circulation des voitures polluantes est restreinte et même parfois interdite. Pour l’instant, ces villes sont les seules dans notre pays à imposer ces LEZ, mais plusieurs autres métropoles envisagent aussi d’en introduire.

Une zone à faibles émissions (LEZ) est une zone délimitée où certains véhicules ne sont pas autorisés à pénétrer, ou alors sous certaines conditions, car ils émettent trop de substances nocives pour l’environnement et la santé. Il s’agit de vieilles voitures Diesel et de très vieilles voitures à essence. Cela dit, les conditions d’entrée restent plus strictes pour les voitures Diesel que pour les voitures fonctionnant à l’essence, au gaz naturel ou au GPL, car elles émettent davantage de particules fines, mais aussi de NOx (oxydes d’azote), malgré les filtres.

La LEZ s’applique sept jours sur sept et 24 heures sur 24 à tous les véhicules. Si vous pénétrez une LEZ avec un véhicule non autorisé (ou sans dérogation), vous serez sanctionné par une lourde amende. Notez que les règles se corseront encore à partir de 2025 et 2027.

Pour vérifier si votre véhicule est autorisé dans les LEZ :

LEZ Anvers 

LEZ Gand

LEZ Bruxelles 

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