Selon Sud Presse, il y aurait eu 6.543 immatriculations de pick-up en Belgique en 2019, et une progression du nombre de pick-up en circulation de 1.200 unités en Wallonie (22.000 au total). Des chiffres à mettre en relation avec les 550.000 voitures neuves immatriculées l’an dernier et les 2.381.000 véhicules qui constituent le parc automobile wallon. Et sur le marché des utilitaires, les pick-up ne représentent que 9% du parc. Autrement dit : une paille.
Le détail de ces résultats montre en outre que c’est dans la province du Luxembourg que l’on comptabilise le plus d’immatriculations par habitant ; une situation logique qui s’explique par la topographie de la province. En chiffres bruts, c’est le Hainaut qui totalise le plus d’immatriculations.
Plus étonnantes sont la seconde place du Brabant Wallon en terme d’immatriculations par habitant ou encore les 740 immatriculations à Bruxelles et les 600 à Anvers. Des véhicules qui bénéficient d’une fiscalité « utilitaire » (Max 148€/an de taxe de circulation) alors qu’ils seraient majoritairement utilisés comme véhicules de loisirs.
C’est ce qui courrouce VIAS, qui estime que ces voitures n’ont rien à faire en ville. Selon l’institut, les risques de décès en cas d’accident seraient pourtant moins importants pour les occupants d’un pick-up. En revanche, ces probabilités sont supérieures pour les autres véhicules impliqués lorsqu’il s’agit d’une voiture « petite » ou « moyenne », de même qu’avec des usagers faibles. Un constat somme toute logique.
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