Ainsi, 43% des sondés ne pensent pas que ces engins seront sûrs, une légère diminution par rapport aux 50% de l’année dernière et en fort recul par rapport aux 69% exprimant leurs préoccupations quant à la sécurité de ces voitures en 2017.
Une série d’incidents très médiatisés a peut-être contribué à la perte de confiance des consommateurs, justifie Deloitte, qui table toutefois sur une acceptation progressive à terme. “La partie de la population qui se servira de la voiture autonome augmentera dans l’avenir (les personnes âgées, les personnes handicapées, les jeunes, etc.)”, estime le bureau de consultance.
Les consommateurs disposent désormais d’un très large éventail de possibilités en matière de mobilité, qu’ils optent pour l’achat, le leasing ou la location d’une voiture, ou qu’ils empruntent plusieurs moyens de transport, comme des vélos ou trottinettes électriques ou des voitures partagées. Dans ce contexte, seul un tiers (33%) des consommateurs remet toutefois en question la nécessité d’être propriétaire de son véhicule.
Outre ces nouvelles options de transport, la connectivité constitue un autre facteur important à leurs yeux lors de l’achat d’une voiture. Selon la ‘2019 Deloitte Global Automotive Consumer Study’, l’intérêt pour les possibilités de connexion, notamment pour repérer les embouteillages et la sécurité du réseau routier, est universellement élevé. Près de 7 consommateurs sur dix (69%) recherchent ainsi ces fonctionnalités.
S’ils sont convaincus par la connectivité, ceux-ci ne le sont pas nécessairement par le prix qui y est lié. Un tiers (33%) des Belges ne sont en effet pas prêts à payer davantage pour un véhicule connecté et 56% n’entendent pas débourser plus que 1.200 euros.
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Si les véhicules sont de plus en plus connectés, cela inquiète tout de même 40% des répondants, qui se soucient du risque que présente la collecte d’informations personnelles et leur partage avec des tiers.
Pour 43% des sondés, l’aspect le plus important de la mobilité n’est de toutes façons pas la connectivité mais bien d’atteindre sa destination le plus rapidement possible.
Lorsque les consommateurs considèrent l’avenir de l’automobile, ils n’associent par ailleurs pas toujours les technologies émergentes aux constructeurs automobiles traditionnels. En Belgique, ils sont ainsi 31% à leur faire confiance pour introduire la technologie des voitures autonomes, contre 48% il y a un an. A contrario, un nouveau constructeur spécialisé dans ce domaine récolte de plus en plus de confiance (passant de 27 à 37%).
D’après Deloitte, le Belge attend des autorités qu’elles renforcent la réglementation. Six sur dix exigeraient une “importante supervision” de leur part.
Enfin, dernier constat de l’étude, les véhicules hybrides et électriques peinent toujours à susciter l’intérêt. Un tiers des consommateurs accordent leur préférence à un groupe moteur non traditionnel, là où 62% préfèrent un moteur essence ou diesel.
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