Ce mardi 28 septembre, le prix officiel pour un litre de Diesel a atteint les 1,652€ en Belgique. C’est un record, car on n’avait plus vu cela depuis 2018 lorsque la Gouvernement avait pris la décision d’aligner les tarifs de l’essence sur ceux du Diesel.
Plusieurs phénomènes expliquent cette hausse parmi lesquels la hausse du prix du baril de Brent. Cet indice référence en Europe a en effet été multiplié par deux depuis janvier 2021.
1. La pression de la reprise
Les économistes expliquent cette envolée des prix par l’effet de la reprise post-Covid. En gros, toutes les populations du globe se remettent à consommer ensemble.
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Ce qui a pour effet d’accroître la demande. S’il s’agit bien entendu d’un signe positif pour l’économie, cela met sous pression les différentes filières qui doivent se réorganiser pour répondre à cette demande et ce n’est évidemment pas toujours possible.
On a d’ailleurs pu le constater avec les matériaux de construction dont les prix ont eux aussi explosé.
2. La saison
Parallèlement à la demande soutenue, il y a aussi un effet de saison. En gros, avant l’hiver, tout le monde fait ses comptes et passe commande pour son mazout de chauffage. Cette demande a forcément aussi un effet de hausse des prix, en particulier sur le Diesel qui est le plus concerné par la hausse actuelle.
En revanche, contrairement à ce qu’il se passe pour le gaz, il n’y a pas actuellement de risque de pénurie, car les stocks sont estimés comme suffisants jusqu’à présent.
3. Des biocarburants plus chers
Une autre raison tient aussi dans le prix plus élevé des biocarburants. Quel rapport direz-vous ? Et bien les pétroliers sont tenus d’injecter 6% de biocarburants dans les carburants conventionnels, ce qui a naturellement aussi pour effet de faire grimper les prix.
Faut-il s’inquiéter ?
Faut-il dès lors s’inquiéter de cette hausse brutale ? Sera-t-elle durable dans le temps ? Ce n’est apparemment pas le cas tiennent à rassurer plusieurs sources. En effet, l’OPEP vient de relever son seuil de production quotidien de 400.000 barils. On devrait donc voir rapidement les effets de cette hausse de production sur les marchés.
En outre, l’inflation des prix est actuellement très soutenue dans nos économies. Cela contraste avec les mois de crise et de confinement, période pendant laquelle l’inflation (la montée générale et naturelle des prix) est restée inexistante ou presque.
Il y a donc là aussi un effet de rattrapage qui, s’il a l’air brutal, n’est en réalité « que » de 2,75%. Enfin, pendant la crise, les prix de l’énergie se sont effondrés. L’effet de hausse brutale n’en est donc que davantage ressenti, alors qu’ils ne font que reprendre leurs cours habituels.
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