Depuis début mars 2020, le prix des carburants n’a fait que chuter. Cela s’explique par le confinement et l’offre excédentaire, mais pas seulement. En effet, jusqu’au dimanche 12 avril dernier, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ne parvenait pas à trouver un accord concernant la production. Mais cette fois, les pays membres ont réussi à se décider sur une diminution drastique de l’ordre de 10 millions de barils par jour. Cette réduction est quatre fois supérieure à celle qu’on a connue en 2008, pendant la crise financière.
Une stabilisation plus qu’une augmentation
Vous devez vous dire : « L’offre va diminuer, les prix vont donc augmenter ! » Pas tout à fait car après le confinement, « la reprise de l’économie mondiale va prendre un peu de temps » déclarait à Sudpresse Olivier Neirynck, porte-parole de la Fédération belge des négociants en combustibles et carburants. Les prix planchers sont pour le moment intenables. Voilà pourquoi l’Opep a dû diminuer la production. Les prix vont donc légèrement remonter et se stabiliser après le confinement, comme le confirme Olivier Neirynck : « les prix vont évoluer à échelle normale, et pas de manière exponentielle ». Une augmentation progressive ne se fera qu’en fonction de la reprise économique, mais aussi du rythme des compagnies aériennes consommatrices de kérosène.
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