Les autorités belges continuent de durcir le ton face aux automobilistes qui ne respectent pas le Code de la route ou les règles les plus élémentaires. Outre les dispositifs technologiques pour traquer la vitesse, il s’agit aussi de débusquer les conducteurs qui roulent sous influence. Car ceux-ci sont de plus en plus nombreux et ils mettent directement en danger la vie des autres usagers.
C’est particulièrement le cas des conducteurs qui roulent sous influence d’alcool ou de drogues. Selon VIAS, 5% des Belges admettent avoir pris le volant sous l’influence de drogue tandis que chaque jour 33 conducteurs sont verbalisés pour usage de drogue au volant. Ce phénomène est encore plus marqué chez les jeunes (tranche 18-34 ans) où une personne sur sept conduit sous influence. Mais c’est l’arbre qui cache la forêt, d’autant que ceux qui conduisent sous influence de drogues ont généralement aussi consommé de l’alcool.
1.260 euros ou une confiscation
C’est dans ce contexte que de nouvelles mesures sont prises à l’encontre des conducteurs qui conduiraient sous influence. D’ici à la fin de l’année, le ministre fédéral de la Mobilité sortant, Georges Gilkinet (Ecolo), a prévu la mise en place de deux nouvelles mesures. Ainsi, une nouvelle check-list sera publiée à l’attention des policiers. Une check-list existe déjà (yeux rouges, lenteur de la personne contrôlée, etc.), mais elle se voit complétée par une nouvelle section d’indicateurs qui reprendra par exemple l’aveu du conducteur, une odeur, la possession de matériel illicite ou encore un refus de collaborer. Cette check-list n’est pas anodine, car elle permet aux policiers d’engager directement des poursuites devant les tribunaux même si les résultats du test salivaire ne sont pas probants. Car de nouvelles substances débarquent régulièrement sur le marché et elles ne sont pas nécessairement toutes détectables (kétamine ou de drogues de synthèse par exemple).
Par ailleurs, une nouvelle amende fait aussi son entrée et elle est spécifiquement destinée aux conducteurs étrangers qui, souvent, ne donnent pas suite à la justice belge. Désormais, s’ils sont détectés sous influence (1,2 g/l), ceux-ci devront payer une consignation de 1.260 euros sous peine de voir leur véhicule saisi. Cette somme sera consignée dans l’attente du procès et elle pourra le cas échéant servir d’acompte pour l’amende qui sera prononcée par le juge à l’issue du procès.
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La conduite sous influence reste problématique en Belgique. Il est donc logique que les autorités serrent la vis, notamment vis-à-vis des conducteurs étrangers qui, souvent, passent entre les mailles du filet sans être inquiétés.
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