Les radars installés sur les routes régionales de tout notre territoire vont fonctionner beaucoup plus en 2024. En effet, il a été décidé que, comme sur les autoroutes, ces appareils ne seront plus utilisés de manière aléatoire, ce qui signifie donc qu’ils fonctionneront 24h/24 et 7j/7. En outre, les tolérances de vitesse éventuelles et qui n’étaient pas uniformisées dans les différentes parties du pays seront aussi totalement supprimées. Les appareils flasheront donc dès la limite de vitesse dépassée et plus avec une tolérance de 5, 10, ou 15 km/h selon le cas.
L’an dernier, ce sont toutes les autoroutes du royaume qui ont épousé ce mode de fonctionnement, mais jusqu’ici, la pratique n’avait pas été étendue afin d’éviter que les services de traitement des PV et amendes ne soient submergés. Mais il apparaît que le flux est suffisamment contrôlé pour étendre ces dispositions aux routes régionales.
Information confirmée
Annoncée par les médias du groupe Mediahuis, cette information relative aux radars régionaux a été confirmée par le SPF Justice qui indique que du personnel supplémentaire sera toutefois nécessaire pour absorber le surcroît de volume de PV qui résultera de ces contrôles renforcés. Un budget excédentaire a d’ailleurs été prévu à ces fins.
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Ces nouvelles mesures vont donc contraindre les automobilistes à se montrer encore plus prudents sur le réseau secondaire, car il n’y aura pas de salut. Les amendes risquent donc à nouveau de pleuvoir en 2024, alors que leur nombre avait déjà atteint un record en 2022 (6,2 millions d’amendes contre 4,7 millions en 2021). Les caisses de l’État ont donc toutes les chances d’être à nouveau bien alimentées par les PV. Notons toutefois que s’il n’y a plus de marge de tolérance, celle relative à la marge d’erreur des appareils (6%) est toujours d’application.
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