Longtemps, la Wallonie a été pointée du doigt pour son laxisme en matière de contrôle de vitesse ses son réseau routier. Mais tout ça, c’est du passé. Car depuis plusieurs mois, le sud du pays s’est nettement équipé, notamment avec la multiplication de radars-tronçons sur de longues distances, mais aussi avec de nouveaux Lidars particulièrement performants.
Et ce n’est pas fini. La Région est en effet occupée à acheminer pas moins de 50 nouvelles têtes de radars vers les zones de police locale. Il s’agit de nouveaux modèles de boîtiers NK6 et pour lesquels il n’est pratiquement pas possible de voir si un appareillage est effectivement hébergé ou pas (les flashs restent mobiles).
Densification
L’acheminement de ces têtes de radars vise à densifier les contrôles. En effet, actuellement, il y a une tête de radar pour 5 emplacements et l’objectif est d’arriver à… trois ou quatre têtes pour 5 emplacements, voir même d’occuper ces emplacements 24h/24 a expliqué le cabinet de la ministre en charge de la Sécurité routière, Valérie De Bue (MR).
Cette nouvelle stratégie vise évidemment à obliger les conducteurs à lever le pied. On se doute que, dans un premier temps en tous cas, les verbalisations risquent de considérablement augmenter. Et là non plus ça ne traînera pas puisque les livraisons sont prévues dès ce mois de septembre 2023.
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D’autres appareils en plus
Cette première livraison sera suivie d’une autre dès la fin de l’année ou début 2024 au plus tard. Outre ces 50 nouvelles têtes, certaines zones de police ont aussi profité de l’appel d’offres de la Région pour s’équiper. Et cela signifie donc aussi qu’il y a compabilité avec les appareils à disposition de la Région, ce qui permet de les faire plus (et mieux) voyager dans les différents boîtiers.
Il faut aussi noter que ces nouveaux appareils sont financés par une partie de l’argent des amendes (qui remonte au fédéral), mais dont une part est rétrocédée aux Régions à des fins de prévention. Et les équipements radars rentrent dans cette case. Depuis 2021, le nombre de verbalisations a nettement augmenté en Wallonie (+300.000), ce qui signifie aussi qu’il y a donc plus d’argent disponible pour équiper les forces de l’ordre. Un cercle vicieux, en tout cas pour les automobilistes…
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