Agressive à souhait, cette nouvelle interprétation de la Chevrolet est due au spécialiste américain Trans Am Worldwide qui a travaillé pas moins de 7 ans pour sa mise au point. Cette société s’est fait connaître du grand public par des réalisations telles que la Trans Am Bandit (chère à l’acteur Burt Reynolds) et la Trans Am 455 Super Duty. Cette fois, c’est sur la Chevelle Super Sport 1970 (également appelée 70/SS par les passionnés) que la firme américaine s’est penchée.
Trois versions épicées
Cette Chevelle sera disponible à la vente avec 3 mécaniques au choix : entrée de gamme, le V8 GM de 6,2 litres développe 450 ch. Ensuite, un moteur suralimenté de 6,5 litres préparé par Magnuson développera une puissance supérieure mais dont le chiffre exact n’a pas encore été communiqué. Enfin, en guise d’apothéose, 25 exemplaires seulement seront munies d’un V8 de 7,5 litres monté par Trans Am Worlwide qui développe la puissance impressionnante de plus de 1.500 ch… aux seules roues arrière.
Une chose est certaine, ça va sentir la gomme brûlée ! Pour réaliser sa Chevelle, le préparateur américain s’est basé sur le cabriolet Camaro dont de nombreux panneaux de carrosserie ont été modifiés. L’habitacle est quant à lui assez proche de la voiture donneuse, à quelques détails près. Le prix de cette merveille débute à 150.000 $ (140.000) et monte facilement en fonction des options choisies.
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Course à la puissance
Apparue en 1964, la Chevelle Super Sport a permis à Chevrolet de se lancer dans la bataille des muscle cars comme la Ford Mustang du passé. La recette était la même que celle des autres constructeurs : un look d’enfer, des possibilités de personnalisation nombreuses et surtout, de gros V8 qui développaient déjà de 253 à 304 ch en 1964 ! Au fur et à mesure des années, le design a évolué et les puissances ont grimpé jusqu’à presque 400 ch.
Très loin de la philosophie des voitures européennes, les muscle cars étaient taillés pour faire des départs-arrêtés sur des lignes droites. Cependant, leur comportement très pataud leur empêchait toute velléité sportive. C’était également une époque où l’on ne regardait pas à la consommation du carburant avec des moyennes pouvant dépasser les 30l/100km !
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