Au départ, rien ne prédestinait Jaguar à commercialiser une supercar. Cependant, la victoire au Mans en 1988 du constructeur britannique a donné l’envie à ses décideurs de développer une voiture capable de se mesurer aux Ferrari F40 et Porsche 959. Présentée au salon de Birmingham en 1988, la XJ220 est une voiture ambitieuse capable de dépasser les 320 km/h. Au départ, elle devait être équipée d’un moteur V12 et d’une carrosserie monocoque.
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Chère et rapide
Jugée trop encombrante, cette mécanique est finalement abandonnée au profit d’un V6 biturbo de 3,5 litres développant 549 ch. Grâce à une aérodynamique bien étudiée et à un Cx de 0,36, elle atteint 341,6 km/h et elle accélère de 0 à 100 km/h en 3,9 secondes. Affichée à l’époque au prix de 361.000 livres, elle est très chère.
Flop commercial
Malheureusement pour Jaguar, l’homologation aux Etats-Unis échoue et les commandes n’affluent pas comme prévu. Finalement, la fabrication ne commence qu’en 1992 et prend fin deux années plus tard. Seuls 291 exemplaires sont produits et le dernier d’entre eux à vendre actuellement chez Thierry Boutsen, ancien pilote belge de F1 reconverti entre autres dans le négoce de voitures de collection. Avec seulement 27.287 kilomètres au compteur, la belle anglaise est bien fringante. Dans la vidéo ci-dessous, vous pouvez l’admirer dans les rues de Monaco conduite par Tiff Needell, ancien présentateur de l’émission Top Gear est ancien pilote de F1 lui aussi.
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