Depuis un certain temps, des problèmes sont signalés avec la Tesla Model 3 lors du contrôle technique, où les inspecteurs ne peuvent apparemment pas toujours lire le numéro de châssis. C’est ce que rapporte HLN.be, qui ajoute que même la ministre flamande de la Mobilité, Lydia Peeters, a déjà reçu une question parlementaire à ce sujet. Le problème est donc connu, mais ne concerne pas tous les modèles. Comment cela est-il possible ?
Mise au rebut de l’intérieur
La Tesla Model 3 est construite dans différentes usines, aux États-Unis et en Chine. Mais aux USA, le numéro de châssis est gravé sur le montant B (entre la porte avant et la porte arrière) où il est recouvert par une garniture, ce qui le rend invisible et donc invérifiable lors du contrôle technique.
Par conséquent, plusieurs Model 3 ont déjà été refusées pour cette raison, à la grande consternation de leurs propriétaires, bien entendu. Les inspecteurs du contrôle technique automobile ont toutefois raison sur la base du règlement technique (article 10, §4, point 1 de l’AR du 15 mars 1968), qui stipule que « le numéro de châssis doit toujours être clairement visible et ne peut jamais être dissimulé ».
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Et ce n’est effectivement pas le cas de la Tesla 3 produite aux États-Unis. La seule solution est de démolir partiellement l’intérieur en enlevant la garniture du pilier B afin que le numéro de châssis devienne visible. Tesla propose-t-elle cette solution ? HLN.be s’est renseigné à ce sujet auprès de la marque automobile, mais n’a pas obtenu de réponse….
Les bricoleurs peuvent bien sûr s’essayer à la tâche. En effet, il est assez facile d’enlever la sellerie, mais la remettre en place proprement est une autre affaire, pour laquelle la plupart des gens feraient mieux de faire appel à un mécanicien.
Acheter une Tesla 3 chinoise
Il existe néanmoins une solution plus simple : n’achetez pas une Tesla 3 fabriquée aux États-Unis mais plutôt une provenant de Chine. Là-bas, le numéro de châssis est gravé sur le plancher de la voiture, juste devant ou derrière le siège passager avant, et il suffit donc de soulever la moquette pour le vérifier. Une opération évidemment beaucoup plus facile que sur les exemplaires américains dont le numéro de châssis se trouve sur le pilier B.
À notre avis, il n’existe pas d’autre modèle sur le marché présentant un problème similaire, de sorte que vous pouvez vous rendre à l’inspection automobile en toute tranquillité d’esprit au volant d’une autre voiture. Pour être clair, le problème vient de Tesla et non de l’inspection automobile, qui doit évidemment pouvoir vérifier le numéro de châssis de la voiture pour lutter contre d’éventuelles fraudes.
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