Partout dans le monde, les modes de mobilité individuels évoluent et se transforment. On l’a vu en Europe avec l’arrivée du vélo électrique partagé ou de la trottinette. Ailleurs dans le monde et particulièrement dans des zones très densément peuplées ou urbanisées, les habitudes sont différentes : la kei car au Japon ou encore le Tuk-Tuk (ou auto-rickshaw) en Inde ou même en Italie avec le Piaggio Ape qui existe depuis 1946.
Ces modes de mobilité sont privilégiés, car ils sont peu encombrants et permettent donc de se faufiler dans un trafic très dense. Revers de la médaille, ces triporteurs ont extrêmement polluant en raison de leur moteur deux-temps qui crachent de l’huile et donc sont responsables d’une grosse part de la pollution atmosphérique.
Nouveau souffle ?
Et justement : largement répandu, le Tuk-Tuk ou triporteur pourrait entrer dans une nouvelle ère grâce à Hyundai et son partenaire indien TVS qui viennent de présenter deux concepts de Tuk-Tuk, un à trois roues et l’autre à quatre roues, les E3W et E4W.
L’objectif est de faire rentrer cette classe de véhicules dans une nouvelle dimension. Si les projets se concrétisent, ce serait TVS Motor qui serait en charge de la fabrication tandis que Hyundai se chargerait de la partie design et développement. À ce sujet, les deux concepts EW3 et EW4 adoptent d’ailleurs des designs résolument futuristes, mais aussi des motorisations 100% électriques qui résoudraient sans doute en grande partie le problème des émissions polluantes. Hyundai ne donne par contre encore aucune information quant aux capacités de ses véhicules, que ce soit pour la puissance, la capacité de la batterie ou la vitesse (puissance) de recharge.
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On comprend toutefois que le modèle triporteur semble plus proche d’une production en série tandis que celui à 4 roues est, lui, plus proche de l’approche d’une Citroën AMI, vise plutôt le secteur de la livraison pour ce qu’on appelle « le dernier kilomètre ». Mais il arriverait dans un deuxième temps.
Étudié
Esthétiquement, on observe que le pare-brise légèrement incliné est censé améliorer la protection des passagers en cas d’accident tandis qu’il profite aussi à la visibilité qui, en général, n’est vraiment pas terrible sur ce type de véhicule. Les grandes roues contribueraient, elles, au confort de marche tandis que la présence d’un crochet de remorquage permettrait de se sortir plus rapidement des situations délicates, spécifiquement dans les pays émergents où l’infrastructure routière est encore en construction. On remarquera par ailleurs la carrosserie surélevée qui permet de franchir des zones inondées en cas de moussons abondantes.
L’exercice de style de Hyundai n’est pas là que pour faire joli. En effet, la version triporteur est clairement envisagée pour le marché indien, une approche tellement évidente qu’on se demande comment aucun autre constructeur ne s’y est intéressé avant. Probablement que l’éternelle rivalité entre Inde et Chine n’est pas étrangère à ce résultat. La version EW4 à quatre roues est quant à elle envisagée dans le cadre d’une commercialisation mondiale puisqu’elle répond à des enjeux (de livraison) nettement plus globaux. Pourquoi pas dans un contexte d’allègement des véhicules, de réduction du poids et d’usage plutôt que de possession ?
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