L’enquête sur le dramatique accident de Strépy-Bracquegnies bat toujours son plein, mais de nouveaux éléments apparaissent qui pourraient apporter un éclairage différent sur cette affaire. Ainsi, des capsules de protoxyde d’azote ont été retrouvées dans la BMW qui a percuté les participants au carnaval, selon Sudinfo.
Il a d’ores et déjà été établi que la BMW roulait trop vite à cet endroit et que le conducteur et le passager étaient sous l’emprise de l’alcool. Le conducteur, avec un taux d’alcoolémie de 0,67‰, était juste au-dessus de la limite autorisée de 0,5‰, tandis que le passager avait un taux de 0,8‰. Le test de salive pour les drogues était négatif pour les deux suspects. Une nouvelle analyse de sang doit maintenant montrer si ces personnes ont également pris des médicaments, des drogues ou du gaz hilarant.
Nouvelle drogue dangereuse
Le protoxyde d’azote, en particulier, est un phénomène croissant dans la vie nocturne que beaucoup considèrent à tort comme inoffensif. Cette substance induit également une sensation d’ivresse et est donc tout aussi dangereuse que les drogues ou l’alcool au volant.
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Les scientifiques insistent sur le fait que l’utilisation du protoxyde d’azote est dangereuse et qu’elle peut provoquer des dommages neurologiques. Son inhalation produit un effet euphorisant de courte durée qui s’accompagne souvent de crises de rire, la vision et l’équilibre sont altérés, et des vertiges apparaissent. Cela signifie que le protoxyde d’azote constitue également un réel danger sur la route, car il perturbe le conducteur et ralentit ses réactions.
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L’utilisation du protoxyde d’azote augmente également rapidement : une étude réalisée par Vias l’année dernière a montré que pas moins d’un jeune conducteur sur cinq conduit sous son influence chaque mois. Un des problèmes est que le gaz hilarant est facilement disponible puisque légal, car il est également utilisé dans l’industrie alimentaire, pour pressuriser les syphons de crème fouettée par exemple.
Pour l’instant, il n’existe pas encore de test permettant à la police de détecter immédiatement la consommation de protoxyde d’azote, comme c’est le cas pour l’alcool. Cela n’est actuellement possible qu’au moyen d’une analyse sanguine longue et coûteuse.
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