Le groupe Stellantis s’est lancé dans la course à la voiture électrique abordable, c’est-à-dire dans des modèles compacts proposés autour ou sous les 25.000 euros, un prix pivot censé déclencher l’achat chez les automobilistes. Première de cordée dans cette aventure, la Citroën ë-C3 sera vendue chez nous 23.300 euros et vendue dès le deuxième trimestre de 2024.
Bien évidemment, politique de groupe oblige, Stellantis prévoit de recycler cette C3 à batterie et d’utiliser ses technologies au sein d’autres marques de cette galaxie. Et c’est notamment le cas des marques italiennes comme Fiat qui possède une certaine notoriété en termes d’accessibilité financière. Pas question donc de ne pas capitaliser sur cette qualité reconnue depuis des années.
Une nouvelle Panda
Pour cette raison, Fiat introduira une nouvelle Panda dans le courant de l’année 2024. Jusque là, c’est une très bonne nouvelle, car il y a fort à parier qu’avec sa forte personnalité esthétique – basée sur les lignes du concept Centoventi –, celle-ci ne pourra que plaire.
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Mais peut-être pas en Italie où l’annonce de son arrivée provoque la colère. Pourquoi ? Tout simplement parce que le président serbe Aleksandar Vucic a annoncé à l’occasion d’une visite à Belgrade de la Première ministre italienne Giorgia Meloni que la Panda serait construite sur ses terres. Pour les Italiens, il s’agit d’un véritable affront, car jusqu’ici, ce modèle très populaire était produit dans l’usine de Pomigliano.
Délocalisation
Pour le syndicat italien Fiom-Cgil, c’est « une décision inacceptable à laquelle nous nous opposerons par tous les moyens, car on ne touche pas aux travailleurs de Pomigliano. » Auront-ils gain de cause ? Il faudra voir, car l’arrivée de la nouvelle Panda électrique ne sonnera pas le glas de l’actuel modèle qui continuera à être construit à Pomigliano au moins jusqu’en 2026 afin de pouvoir conserver un modèle d’entrée de gamme thermique le moins cher possible du moins si la future norme de dépollution Euro 7 ne vient pas faire exploser les prix ou ne provoque pas purement et simplement sa disparition. À suivre donc, tout en sachant que la volonté de produire des voitures électriques à bas coût repose la question du coût de la main-d’œuvre et donc de la délocalisation. L’histoire se répète malheureusement très souvent.
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