Lorsqu’il a quitté le marché il y a une dizaine d’années, le Land Rover Freelander était un modèle assez populaire. Il séduisait surtout par ses dimensions de SUV plus compactes, son appétit pour la boue et son prix plus accessible. Son rôle a ensuite été repris par le Discovery Sport, à une époque où Land Rover voulait profiter pleinement du boom des SUV et a commencé à développer sa gamme autour de trois familles : Defender, Discovery et Range Rover.
Une quatrième ligne va maintenant s’ajouter à cela avec le retour annoncé du Freelander. Il sortira à nouveau des sentiers battus avec son concept, mais d’une manière très différente. La nouvelle génération sera une ligne de modèles à batterie, soucieux du budget et sans émissions, qui sortira de la chaîne de production en Chine. Elle sera produite sous les auspices de Chery, le partenaire local de Land Rover. Les deux marques ont signé un accord pour relancer le Freelander, il s’agit donc de bien plus qu’une rumeur. Le modèle sera construit dans l’usine de Changshu. Les deux marques y martèlent des modèles compacts Land Rover et Jaguar pour le marché local depuis une décennie, comme l’Evoque et l’E-Pace, entre autres. Le nouveau Freelander reposera sur une plateforme Chery avec un design Land Rover.
Également pour l’exportation
Cette fois-ci, en tout cas, la production ne se limitera pas à la production locale. Bien que la famille Freelander fasse ses débuts sur l’important marché chinois, qui est en volume le plus important au monde pour les véhicules électriques, la coentreprise prévoit également d’exporter une partie de sa production. Cette stratégie rappelle ce que BMW a fait avec l’iX3 ou Dacia avec le Spring, deux autres modèles construits en Chine mais proposés à des clients européens. Potentiellement, ce plan pourrait également servir de levier pour acheminer des voitures électriques bon marché jusqu’en Europe, à condition que les droits d’importation annoncés ne commencent pas à mettre des bâtons dans les roues. Aujourd’hui, avec un excédent douanier imposé de 21 % (les tarifs dépendent de la volonté de coopérer avec l’UE), Chery fait partie des élèves les plus courageux de la classe, tandis que la marque remet également en état une ancienne usine Nissan en Espagne, ce qui lui permettra de contourner le blocus tarifaire.
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Potentiel
Il suffit de peu de choses pour que les étoiles s’alignent sur un chapitre européen du nouvel épisode Freelander. Bien que les producteurs chinois soient également occupés à exporter vers le reste de l’Asie, l’Afrique et les pays d’Amérique latine, des régions – dont le Brésil, par exemple – où les barrières à l’importation sont néanmoins plus élevées voient également le jour. Land Rover a confirmé les exportations mais n’a pas encore révélé les pays de destination. L’Europe a désespérément besoin de modèles électriques plus abordables pour atteindre ses objectifs de neutralité carbone, de sorte qu’un Freelander abordable avec l’attrait typique de Land Rover dans un format de batterie a certainement un potentiel commercial.
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