Progressivement, les routes belges se tapissent de voitures électriques. Certes, celles-ci ne sont pas encore majoritaires, loin de là, mais chaque année, elles grignotent des parts de marché aux modèles thermiques et il est clair que d’ici quelques années, ce sont elles qui représenteront le gros du parc automobile.
Or les consommateurs restent actuellement assez prudents avec les voitures électriques, surtout les particuliers qui ne disposent d’aucun soutien ou aide financière. Parmi les freins à l’achat, il y a évidemment le prix de vente, l’autonomie, mais aussi la fiabilité sur le long terme, notamment pour la batterie qui est particulièrement onéreuse à remplacer.
Une étude de longévité
Pour avoir une vision claire sur le sujet pour le marché des voitures (électriques) d’occasion, des chercheurs de l’institut supérieur Thomas More ont surveillé l’état de santé du parc de véhicules électriques et plus précisément l’état de santé des batteries qui a été systématiquement contrôlé. Pour l’institut, cette recherche était d’autant plus importante que le remplacement d’une batterie coûte parfois plus cher que la voiture entière. Il fallait donc renseigner au mieux le consommateur.
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Les chercheurs ont donc comparé de nombreuses batteries et ils ont mesuré leur état de dégradation avec la même méthode. Il est apparu qu’il existait de nombreuses distorsions entre les batteries et que certaines d’entre elles pouvaient perdre jusqu’à 8% de capacité par an, ce qui est évidemment énorme et pas vraiment rassurant.
Pour cette raison, les chercheurs plaident pour la mise en place d’un système transparent qui permettrait de renseigner efficacement l’état de santé d’une batterie (SOH ou State Of Health). « La valeur d’un véhicule électrique est, en grande partie, déterminée par l’état de sa batterie. Cet état doit donc être évalué de manière fiable », indique l’institut dans sa communication.
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