Vous ne connaissez pas BAW ? Et vous pensez qu’un poney devrait normalement vivre dans un pré ? Ne vous inquiétez pas, nous pensions la même chose il y a encore peu de temps. Cependant, un dossier de presse a apporté des précisions et nous a appris que BAW est l’abréviation de Beijing Auto Works. Il s’agit d’un groupe automobile chinois qui produisait principalement des véhicules militaires, mais qui vise désormais également le marché privé avec des voitures électriques compactes, car c’est là que se trouve l’avenir.
Véhicule électrique abordable
En effet, dans de plus en plus de villes, la voiture classique à moteur à combustion est bannie et remplacée par diverses formes de micromobilité, telles que les vélos partagés ou non, les scooters et les microvoitures. Ces dernières ont une propulsion électrique et ne produisent donc pas d’émissions. Et surtout, elles sont très compactes et donc peu encombrantes dans les centres-villes. Le moyen de transport idéal pour la périphérie d’aujourd’hui ?
Nous avons fait le test avec BAW Pony, qui est importé et distribué en Belgique par One Automotive. Cette entreprise basée à Geel est entre-temps presque devenue un supermarché chinois de l’automobile avec de nombreuses marques de voitures, dont, par exemple, BAIC, qui a récemment été élue VAB Family Car 2024 avec la X55. Dans le segment des microvoitures électriques, sa présence a récemment été assurée avec la BAW Pony. Il s’agit d’une voiture compacte à quatre places de 3,1 mètres de long avec une autonomie de 170 km affichée à 15 595 euros. Il s’agit d’un prix modeste pour un moyen de transport qui l’est tout autant car il met la conduite électrique à la portée d’un public beaucoup plus large. La BAW Pony convient donc parfaitement comme deuxième voiture familiale ou comme véhicule pour les petits déplacements.
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Voiturette de golf avec carrosserie
Mais qu’est la BAW Pony en réalité ? À première vue, nous la décririons comme une voiturette de golf avec une carrosserie. Les couleurs frivoles, comme le turquoise de notre voiture d’essai, contribuent également à cette impression. Une teinte qui se retrouve également à l’intérieur, avec des touches sur le tableau de bord, la console et les sièges. On se croirait dans une « vraie » voiture avec un tableau de bord numérique où les commandes des fonctions embarquées et du système multimédia ont été intégrées en plus du combiné d’instruments.
À l’avant, on est bien assis dans les sièges baquets stylisés. Il y a également de la place pour deux passagers à l’arrière, qui sont évidemment un peu plus à l’étroit. Pour des trajets plus courts en périphérie, c’est assurément une bonne solution. Il est également possible d’opter pour plus d’espace de chargement, comme dans notre voiture d’essai, qui peut transporter pas mal de choses après avoir enlevé les sièges arrière. En effet, la BAW Pony a également un avenir en tant que fourgonnette électrique compacte.
Nerveux mais bruyant
Le groupe motopropulseur de la BAW Pony, qui pèse 740 kg, se compose d’un moteur électrique qui transmet 26 CV aux roues arrière. L’énergie nécessaire est stockée dans une batterie LFP de 13,7 kWh qui assure une autonomie de 170 km : une valeur acceptable pour un profil d’utilisateur en tant que deuxième voiture qui ne parcourt généralement pas de grandes distances. La recharge s’effectue sur une prise de courant ordinaire et il faut en réalité une nuit pour une charge complète.
Dans cette configuration, la BAW Pony atteint une vitesse de pointe de 100 km/h, de sorte que rouler sur les routes régionales est tout à fait envisageable. Dans le trafic urbain, cette microvoiture peut facilement suivre le rythme du trafic, car elle accélère de façon franche, surtout dans les premiers mètres. La direction est très directe et le système de freinage suffisamment puissant. L’ABS est présent pour effectuer un freinage d’urgence en toute sécurité.
Le bruit produit par le groupe motopropulseur est moins agréable : le bourdonnement du moteur électrique et de la chaîne cinématique envahit abondamment l’habitacle, ce qui est vraiment fatigant, surtout lors des trajets longs et rapides. Cette sensation est aggravée par l’amortissement peu sophistiqué, qui filtre à peine les irrégularités de la chaussée et limite ainsi encore davantage le confort. L’utilisation de la BAW Pony la limite en fait à l’essence même d’une microvoiture : des trajets courts à faible vitesse.
Conclusion
La BAW Pony offre la possibilité de rouler en électrique pour un budget limité et annonce peut-être l’avenir de la voiture en tant que moyen de transport individuel. Ses atouts sont évidents, mais l’acheteur doit aussi accepter les limites d’une microvoiture, qui est principalement destinée à une utilisation dans le centre d’une ville ou d’un village et aux alentours.
Le BAW Pony en chiffres
Moteur : 1 moteur électrique, 26 ch
Transmission : sur les roues arrière
Boîte de vitesses : automatique à 1 rapport
L/l/H (mm) : 3162/1498/1585
Poids à vide (kg) : 740
Volume du coffre (l) : N.C.
Batterie (kWh) : 13,7
0 à 100 km/h (sec.) : N.C.
Vitesse maximale (km/h) : 100
Autonomie WLTP (km) : 170
CO2 : 0 g/km
Prix : 15 595 €.
- Véhicule électrique abordable
- Apparence sympa
- Intérieur moderne et spacieux (avant)
- Insonorisation inexistante
- Confort de conduite limité
- Finition sommaire
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