La transition vers la voiture électrique se fait actuellement dans la douleur. L’obligation de l’Europe de passer à la voiture électrique (neuve) en 2035 se fait dans la précipitation. Et comme les constructeurs ont longtemps résisté, le retard accumulé se mesure autant sur les technologies (par rapport aux réalisations chinoises) que sur les prix qui sont non maîtrisés et donc trop onéreux pour les automobilistes.
Dans ce contexte – et dans une dynamique négative de chute des ventes –, nombreuses sont les études qui mettent en avant la déception des possesseurs de voitures électriques, que ce soit pour l’autonomie, l’infrastructure de recharge, etc. Récemment, on apprenait d’ailleurs qu’un tiers des conducteurs allemands de voiture électrique souhaitaient revenir à un modèle thermique.
Contre-pied
Mais toutes ces enquêtes ne vont pas nécessairement dans le même sens. En effet, selon une nouvelle analyse commanditée par D’Ieteren auprès de 1.639 conducteurs de véhicules électriques en Belgique montre que ces derniers sont très attachés à leur récente acquisition. Et pas qu’un peu. Selon D’Ieteren, 80% des sondés se déclarent très satisfaits et spécifiquement chez les particuliers, ce qui tord le cou à l’idée que la voiture électrique n’est que l’affaire des entreprises pour des raisons fiscales.
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Ainsi, 83% des répondants indiquent qu’ils réitèreraient leur achat sans hésitation. Et ils argumentent avec le fait que la conduite électrique est plus agréable (performances et silence de fonctionnement), plus confortable, plus écologique, moins chère à l’usage et – c’est inattendu – très facile pour la recharge alors que tout le monde pointe du doigt le manque d’infrastructures.
Des freins aussi
Bien entendu, l’enquête relève aussi les points plus négatifs de la voiture électrique. Les utilisateurs citent notamment l’autonomie limitée en hiver, les temps de recharge trop longs, des problèmes de fiabilité électronique ainsi qu’un service après-vente qui pourrait être meilleur. Ce qui signifie donc que la professionnalisation du secteur est encore insuffisante sur cette technologie.
Et si on demande aux personnes interrogées de comparer à une voiture thermique, les seuls griefs qui émergent sont ceux relatifs au temps de charge et à l’autonomie. Le reste passe apparemment au bleu. Et ils parlent en connaissance de cause puisque 94% de l’échantillon roulaient précédemment en voiture à moteur à combustion.
Les particuliers plus enthousiastes ?
Ce qui surprend dans cette enquête, c’est que les particuliers se montrent plus enthousiastes vis-à-vis de la voiture électrique alors qu’ils assument une charge financière nettement plus élevée que les bénéficiaires de voitures de société pour lesquels la transition est plus « facile ».
Ainsi, 90% des particuliers répondent positivement à la technologie électrique contre 81% des conducteurs de voitures de fonction. C’est à notre connaissance la première fois que cette information est épinglée. L’enquête montre donc un très haut niveau de satisfaction, ce qui devrait être de nature à rassurer. Le point de bascule ou de conversion semble résider dans les premiers moments d’usage. Comme quoi, le pas semble compliqué à faire, mais il est en réalité très simple. Ou en tous cas, plus simple que ce qu’on croit.
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