Électrique

Fleet EV Experience Days 2024 – Voiture électrique : un avantage économique sur le long terme

La transition énergétique s’accélère, mais les automobilistes se plaignent souvent du prix des voitures électriques. Mais c’est une fausse idée, car le véhicule à batterie s’impose comme un choix économique de long terme. Explications.

La Rédaction | Publié le 24 sept. 2024 | Temps de lecture : 6 min

Le débat sur le coût réel d’une voiture électrique par rapport à un véhicule thermique reste vif. Si le prix d’achat initial des véhicules électriques est souvent plus élevé, il faut rappeler que l’institut VIAS tout comme d’autres analystes démontrent que le coût à l’usage, basé sur le TCO (Total Cost of Ownership ou coût total de possession), est nettement inférieur sur le long terme. Cette approche englobe non seulement l’achat, mais aussi les frais liés au carburant, à l’entretien, aux assurances et à la fiscalité, sans oublier la valeur résiduelle du véhicule lors de sa revente.

L’an dernier, VIAS a comparé les TCO de plusieurs types de véhicules sur une période de neuf ans et une distance parcourue de 135.000 km. Et les résultats étaient clairs :  le TCO d’une voiture électrique est en moyenne de 69.290 euros, contre 71.361 euros pour un modèle à essence et 71.547 euros pour une voiture Diesel. Ces chiffres révèlent un avantage clair en faveur de l’électrique, même si l’écart n’atteint pas non plus des sommets. Mais il est évident que celui-ci se creusera encore un peu plus si on dépasse la durée d’utilisation indiquée.

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Cette tendance peut toutefois varier en fonction des modèles. Ainsi, pour les petits véhicules électriques, comme la Peugeot 208 ou la VW Golf, le TCO reste légèrement supérieur à celui de leurs homologues thermiques, en raison notamment d’un prix d’achat plus élevé. Mais même dans ces cas, certains facteurs, comme l’entretien ou l’assurance, permettent de compenser cet écart.

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Le coût du carburant : tout dépend de la recharge

Le prix de l’électricité pour alimenter une voiture électrique constitue par ailleurs un facteur décisif dans l’évaluation de son coût à l’usage. Et ici, il faut nuancer : selon l’endroit où l’on recharge son véhicule, le coût peut varier considérablement. Recharger sa voiture à domicile, particulièrement si l’on dispose d’un abonnement à un tarif préférentiel, reste de loin l’option la plus économique. D’après une enquête de l’institut VIAS, l’électricité figure parmi les carburants les moins chers, après le LPG.

En revanche, bien que pratiques, les bornes de recharge ultrarapides coûtent nettement plus cher. Il faut compter parfois jusqu’à 1 euro du kWh. Cd qui peut faire plus cher qu’un plein d’essence. Il est donc crucial pour les propriétaires de voitures électriques de privilégier les recharges à domicile ou dans des endroits où les tarifs sont plus abordables. Cette distinction peut avoir un impact significatif sur le coût total d’utilisation, surtout pour les gros rouleurs ou ceux qui voyagent fréquemment sur de longues distances.

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L’entretien : un avantage indéniable

L’une des raisons principales qui font pencher la balance en faveur des véhicules électriques est leur faible coût d’entretien. Contrairement aux voitures thermiques, les électriques ne nécessitent ni changement d’huile, ni remplacement de courroies, ni ajustement des bougies. En moyenne, les coûts d’entretien sont réduits de 25% par rapport à une voiture à essence ou Diesel. Ce n’est pas négligeable, surtout à l’heure où les fournitures et la main-d’œuvre coûtent de plus en plus cher.

Cet avantage est directement lié à la simplicité mécanique des véhicules électriques. Moins de pièces en mouvement signifient moins d’usures et, par conséquent, des frais d’entretien plus bas. À cela s’ajoutent des garanties qui sont désormais longues sur les batteries, qui constituent la pièce maîtresse de ces véhicules, rassurant ainsi les consommateurs quant à la longévité des voitures électriques. De nombreuses études et expériences montrent d’ailleurs que les batteries d’ancienne génération sont capables de tenir plusieurs centaines de milliers de kilomètres et bien plus de 10 ans. Rassurant donc, même s’il faudra souligner qu’une voiture « consomme » dans ma majorité des cas plus de pneus qu’une thermique en raison de son poids supérieur. Mais là aussi, la différence tend à se résorber ces dernières années avec la production de pneus spécifiques.

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L’assurance : des réductions, mais…

Sur le plan de l’assurance, les véhicules électriques bénéficient encore d’un traitement de faveur. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, assurer une voiture électrique n’est pas plus onéreux, et cela peut même être moins cher dans certaines situations. Les assureurs offrent en effet dans de nombreux cas des réductions liées à l’impact environnemental réduit de ces véhicules. Cela dit, en toute transparence, on se demande combien de temps cela durera encore, car il a été démontré que les voitures électriques sont moins réparables que leurs homologues thermiques. Les coûts de réparation en cas d’accident sont donc plus élevés, ce qui refroidit de plus en plus les assureurs qui pourraient donc changer leur fusil d’épaule.

En Belgique, les voitures électriques profitent par ailleurs d’avantages fiscaux significatifs, surtout lorsqu’on immatricule la voiture au nom d’une entreprise ou d’une profession libérale. Dans ces deux cas, le taux de déductibilité atteint les 100% et cela se poursuivra encore pendant plusieurs années. Pour les particuliers, c’est plus compliqué par contre. La Flandre octroie une prime de 5.000 euros (et 3.000 euros pour une voiture électrique d’occasion) pour les véhicules moins répondant à certains critères toutefois. En Wallonie et à Bruxelles, il n’existe pas d’aide à l’achat, mais la taxation à l’immatriculation (TMC) tout comme pour la circulation annuelle (TC) est très avantageuse par rapport à un modèle thermique.

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Une valeur résiduelle plus élevée ?

Enfin, la valeur résiduelle sur le marché de l’occasion joue également en faveur des voitures électriques. Du moins pour l’instant. Ces dernières conservent mieux leur valeur que leurs homologues thermiques, notamment parce qu’elles bénéficient de mises à jour logicielles régulières, qui peuvent améliorer leur performance même après plusieurs années. À l’inverse, une voiture thermique perd une partie de son attrait dès sa sortie d’usine, car ses performances sont figées. Cela dit, actuellement, le marché de l’occasion reste plus difficile pour les voitures électriques. En effet, les modèles qu’on y trouve sont encore jeunes et donc jugés un peu trop chers par les acheteurs. Mais tout cela devrait se débloquer dans les mois et années à venir. Globalement, la voiture électrique tend à être moins chère. Et quand bien même, son prix serait équivalent à celui d’un modèle thermique, elle n’est donc pas plus chère, contrairement aux idées reçues.

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