Leader incontesté de la photographie avec ses films argentiques pendant plus de 130 ans, le géant américain Kodak a malgré tout fait faillite en 2012. Son erreur : avoir considéré l’émergence de la photo numérique comme un gadget. Pas de chance, c’était pile l’avenir. Depuis, Kodak survit grâce à plusieurs licences qui permettent de vendre rétroprojecteurs et appareils photo tandis que certaines marques payent l’entreprise pour apposer le fameux logo sur leurs appareils.
En 2018, Kodak a même lancé le Kodakcoin, une cryptomonnaie dédiée aux photographes et à la protection de leur licence. Aujourd’hui Kodak se présente comme une entreprise tournée vers le marché des professionnels (B2B) au travers de quatre divisions : l’impression, la chimie, la distribution au public et le cinéma, notamment à travers des pellicules de 35 mm. Mais l’époque de la gloire est loin.
Un renouveau ?
On l’aura compris, Kodak est resté sur ses fondamentaux, dont la chimie. Et c’est ce qui explique probablement la nouvelle idée business de la marque qui, rappel encore, s’est vu accorder un prêt historique de 765 millions de dollars par l’administration Trump pour la production de solutions chimiques sanitaires au cœur de la crise sanitaire.
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C’est d’ailleurs avec cette spécialité que Kodak entend bien revenir sur le marché, mais un marché nettement différent puisque l’entreprise escompte se faire une place dans… la production de batteries à destination des voitures électriques. Comment ? En se spécialisant dans la transformation des polymères. C’est dans ce cadre en effet que l’entreprise vient d’investir dans Wildcat Discovery Technologies, une structure spécialisée, elle, dans la production d’accumulateurs. L’idée ? Partager les savoirs et utiliser les machines impayables de Kodak (près de 100 millions de dollars pour la production de films 35 mm) pour produire des polymères destinés aux batteries, exactement comme le fait Wildcat Discovery Technologies.
En procédant de la sorte, Kodak peut donc contribuer significativement à une activité de production d’accumulateurs à destination de diverses applications, dont les voitures électriques. Reste à voir si cette chimie prendra. En tout cas, Kodak y croit et s’est lancé dans une vaste campagne de recrutement pour relever ce nouveau défi et, probablement, pousser ses recherches un peu plus loin encore.
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