Depuis quelques années lorsqu’on parle de voitures électriques, le nom de Tesla n’est jamais loin. Et ça se comprend : la marque a été pionnière – et visionnaire – dans le développement de ces nouvelles automobiles en étant la première à offrir des véhicules dotés de performances dignes de ce nom, une autonomie importante et une flexibilité très intéressante grâce au réseau de superchargeurs.
En peu de temps, Tesla est donc parvenu à se forger une solide réputation autant que d’imposer certains nouveaux modèles commerciaux, comme celui de la voiture connectée, des options activables à distance ou encore celui de la conduite semi-autonome. En cela, Tesla se positionne un peu comme l’automobile 2.0, c’est-à-dire celle qui entretient des liens étroits avec les nouvelles habitudes du monde de la Tech.
Un colosse aux pieds d’argile ?
Cette réalité a permis à la marque de nouer des liens très forts avec sa clientèle, mais aussi avec un vivier d’admirateurs. Spécialisé dans l’analyse de ce lien marque/clientèle, le cabinet new-yorkais MBLM avance d’ailleurs que Tesla occupe la deuxième place (avec 67,4%), juste devant Apple (65,3%), mais derrière Disney (68,1%).
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A priori, il ne faudrait donc pas trop s’en faire pour Tesla. Sauf que, selon le même cabinet, le vent serait en train de tourner. En effet, pour l’étude 2023, la collecte d’informations auprès des clients montre que nombre d’entre eux se sentent désormais gênés de rouler en Tesla. Et il y a pire : beaucoup indiquent c’est aussi leur dernière Tesla.
Musk responsable
On pourrait se demander quelles sont les raisons de ce retournement de situation ? La réponse n’est pas très étonnante : la dégradation de ce lien marque/client serait le fait du comportement d’Elon Musk, le fantasque CEO de la marque. Certes visionnaire sur une série de sujets, de nombreux clients dénoncent ses récentes dérives et ses prises de positions radicales, comme le rachat de Twitter par exemple et la réactivation du compte de Donald Trump.
Aux États-Unis, ce comportement est vivement critiqué par les démocrates qui représentent justement une bonne part de la clientèle de Tesla. La situation est-elle grave ? Apparemment oui pour un responsable de MBLM interrogé par Automotive News, qui indique que « nous sommes proches d’un point de rupture pour la marque ».
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