La voiture électrique n’en est qu’à ses débuts que les automobilistes se montrent déjà très exigeants avec elle. En particulier en termes de prix, d’autonomie, mais aussi de vitesse de recharge. Pour beaucoup, on devrait pouvoir faire le plein d’une voiture électrique comme on fait celui d’une voiture thermique, c’est-à-dire en moins de 4 minutes chrono. Ces dernières années, les technologies des batteries ont fortement évolué et il faut déjà avouer que les autonomies sont de plus en plus confortables tandis que les temps nécessaires à la recharge se réduisent eux aussi drastiquement, mais à condition de pouvoir disposer d’une borne rapide très puissante et, bien entendu, de la batterie (et du réseau de bord, généralement en 800 V) qui le permettent.
Sur ces aspects de la recharge, il faut bien avouer que les constructeurs chinois ont pris un peu d’avance, non seulement avec le fabricant de batteries CATL qui présentent de plus en plus d’innovations (il n’est pas le seul), mais aussi avec des approches disruptives, comme celle de Nio et de ses fameuses « Power Snap Station ».
Une première en Belgique
La « Power Snap Station » ? C’est en réalité une station qui permet l’échange des batteries, une vide contre une pleine. Pour ce faire, la voiture doit passer dans une sorte de container au sein duquel des bras articulés s’occupent de déverrouiller le logement et d’échanger la batterie. Rien de plus simple, même si cette approche n’est pas neuve. En effet, il faut se souvenir qu’en 2011, la start-up israélienne Better Place avait lancé un dispositif similaire – lequel avait d’ailleurs vu un partenariat avec Renault –, mais qui s’était soldé en 2013 par une faillite, laissant une ardoise d’impayés de... 800 millions d’euros !
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Peut-on dès lors croire au système de Nio ? Probablement plus qu’à celui de Better Place, même si c’est le même. Et pour une très bonne raison : 10 ans se sont écoulés et la voiture électrique est devenue incontournable, ce qui n’était pas le cas précédemment.
Une station et bientôt 500
Nio propose déjà une large gamme de voitures en Europe. Mais pas encore en Belgique. Mais ça ne tardera pas. La gamme est large de 9 modèles avec trois berlines, un break et cinq SUV, soit les EL6, EL7 et EL8 (SUV), les berlines ET5 et 7 (berline) ainsi que l’ET5 (break). Le prix d’entrée pour une Nio démarre à 50.000 euros et certains modèles affichent des autonomies théoriques de 1.000 km.
La Belgique est sur le point d’accueillir une de ces fameuses stations de recharge, qui sont déjà disponibles en Norvège, en Suède, au Danemark, en Allemagne et aux Pays-Bas. Celle-ci sera implantée à Anvers, plus précisément à Edegem. Elle sera accessible et compatible avec tous les modèles Nio en circulation. Mieux : la « Power Snap Station » permet aussi de faire varier la capacité de la batterie en fonction des besoins du moment. Ainsi, il est possible de choisir soit la batterie de 75 kWh, soit celle de 100 kWh. Malin.
Au total, l’ambition de Nio est d’installer 500 stations d’échange de batterie sur le sol européen d’ici la fin 2025. On imagine donc qu’en Belgique, la station d’Anvers sera rejointe par d’autres, probablement d’abord autour des grandes agglomérations comme Gand, Liège, Mons, Bruxelles, la cote, etc. Reste que cet outil est actuellement réservé aux voitures de Nio, les autres voitures n’étant pas compatibles. En tous cas pour l’instant. Mais qui sait à l’avenir, car faire le plein en 3 minutes, c’est quand même un sacré confort.
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